Saône et Loire

L'association ornithologique de Saône et Loire demande la fin des dérogations pour la destruction des oiseaux migrateurs

Communiqué


L’AOMSL salue la fin de la destruction de certains oiseaux migrateurs
Après plus de trente années de procédure devant les tribunaux, les « chasses traditionnelles » des oiseaux viennent enfin d’être déclarées illégales par le Conseil d’État, en application de la directive européenne sur la protection des oiseaux et de la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. C’est une très grande victoire pour la protection des oiseaux migrateurs.
Il s’agit  d’usages locaux, plus ou moins anciens, qui consistent à capturer les oiseaux au moment de la migration au moyen de pièges tels que matoles, filets, glu, « pantes » ou « tendelles » propres à certaines régions (Ardennes et Sud de la France). L’Alouette des champs, les turdidés (grives et merle), le Vanneau huppé et le Pluvier doré sont les espèces visées par ces chasses, en fait des activités de piégeage. Mais beaucoup d’oiseaux d’espèces protégées, des passereaux notamment, en sont victimes.

Chaque année, le gouvernement autorisait la destruction par ces pièges de plusieurs centaines de milliers d’oiseaux migrateurs. Il lui appartient maintenant de cesser de délivrer les dérogations permettant ces actes de piégeage et d’effacer du code de l’environnement les dispositions qui leur servaient de support juridique.
Il faut aller plus loin, vers la protection intégrale de tous les oiseaux migrateurs.