Chalon sur Saône

POLEMIQUE PLATRET - Les élus Didier de Carli et Alain Rousselot-Pailley demandent des explications au maire de Chalon

POLEMIQUE PLATRET - Les élus Didier de Carli et Alain Rousselot-Pailley demandent des explications au maire de Chalon

"Soit il y a un climat insurrectionnel à Chalon qui nécessite qu'on soit informé, soit il n'y a rien .. et Gilles Platret doit s'en expliquer" dénoncent les deux élus d'opposition.

Les propos tenus par Gilles Platret mardi sur le plateau de Jean-Marc Morandini, suscitent un certain nombre d'interrogations, qu'on peut qualifier de légitimes de la part des élus que sont Didier de Carli et Alain Rousselot-Pailley. S'étonnant d'une énième polémique soulevée par le maire de Chalon sur Saône, "dont les ambitions personnelles rythment l'agenda et les expressions publiques", les élus d'opposition réclament des comptes au titre de leurs places de conseillers municipaux. 

"Soit il y a un climat insurrectionnel à Chalon dans les quartiers, et personne n'est informé et on est en droit de l'être, soit les propos de Gilles Platret ne sont pas en conformité avec la réalité des quartiers Chalonnais et il doit s'en expliquer".

"Quelle image déplorable il donne encore de Chalon sur Saône"

Didier de Carli et Alain Rousselot-Pailley fustigent cette carte de visite accolée par Gilles Platret à Chalon sur Saône. "Car entendons-nous bien, lorsqu'il parle sur les plateaux de télé d'épuration ethnique, il cite à chaque fois son rôle de maire et sa présence sur le terrain, pour justifier ses dires. Il parle bien de Chalon sur Saône. On est en droit de savoir si la ville est à feu et à sang ! Il dit à la France entière qu'à Chalon sur Saône, c'est la guerre civile. On ne peut pas laisser dire ça". 

"Que les 34 élus de la majorité municipale se ressaisissent"

Les élus d'opposition pointent l'"irresponsabilité du maire" dans ses propos mais aussi le comportement des élus qui composent la majorité municipale. Didier de Carli et Alain Rousselot-Pailley appellent les élus municipaux à sortir des rangs, ou tout simplement "on considère qu'ils valident tous les propos du maire. Puisque c'est bien en tant que maire qu'il fait valoir son expérience. Ce n'est pas possible que les 34 élus de la majorité cautionnent de tels propos. Ca nous révolte. On leur demande de ne plus baisser la tête et qu'ils prennent leurs responsabilités". 

Laurent Guillaumé