Malgré des clignotants d'inquiétude, "l'optimisme" affiché au Forum Economique du MEDEF de Saône et Loire

Malgré des clignotants d'inquiétude, "l'optimisme" affiché au Forum Economique du MEDEF de Saône et Loire
Malgré des clignotants d'inquiétude, "l'optimisme" affiché au Forum Economique du MEDEF de Saône et Loire
Malgré des clignotants d'inquiétude, "l'optimisme" affiché au Forum Economique du MEDEF de Saône et Loire
Malgré des clignotants d'inquiétude, "l'optimisme" affiché au Forum Economique du MEDEF de Saône et Loire

A tour de rôle, les intervenants du Forum Economique organisé par le MEDEF de Saône et Loire ont marqué leurs propos d'une belle touche d'optimisme.

Fabien Rossignol, fraîchement installé dans sa nouvelle mission de Président de l'organisation patronale départementale a accueilli les centaines de chefs d'entreprise dans les salons du Colisée pour cette édition pas comme les autres du Forum Economique. Un forum qui aurait pu passer l'arme à gauche compte tenu sans la "résilience" des chefs d'entreprise, "lorsque le moment s'est posé de maintenir ou pas cette édition". Le patron départemental du MEDEF à saluer tout l'engagement des chefs d'entreprise au cours de ces derniers mois montrant "que la vie d'un chef d'entreprise est loin d'être un fleuve tranquille". Une vie pleine d'adaptabilité, d'anticipation, de défis relevés. Vous êtes des héros dans cette guerre face à cet ennemi invisible. Vous qui êtes sur le front et à penser à l'avenir, à relancer la machine. Si on a pensé aux salariés et à leurs protections en ces temps de COVID, qui a pensé à vous ?". 

"Ne pas considérer que la page est tournée"

Patrick Martin, Président-délégué du MEDEF national a appelé à la vigilance tout en marquant son discours d'une touche d'optimisme, bien salutaire par les temps qui courent. "Il ne faut considérer que la page est tournée, mais nous chefs d'entreprise nous avons assumé nos responsabilité. La cote de popularité du chef d'entreprise s'est considérablement améliorée au cours des derniers mois. Certains considèrent que les corps intermédiaires sont des vieilleries, la démonstration a été faite que non". 

"On vient de traversr une période riche et calme à la fois en terme de dialogue social" a souligné Patrick Martin, soulignant les "80 000 accords d'entreprise" et les "trois accords nationaux sans aucune conflictualité dans les entreprises. On a été au rendez-vous".

"il y a un sujet majeur d'acceptabilité et de supportabilité des décisions"

Adressant un message aux élus et gouvernants, Patrick Martin s'est voulu très interrogatif sur la question des réformes à mener dans le pays, évoquant l'équation périlleuse "de l'acceptabilité et de la supportabilité des décisions" demandant "de ramener en permanence ces décideurs politiques vers les réalités de tous les jours". 

Le quoiqu'il en coûte, la neutralité carbone, régimes sociaux, Patrick Martin n'a pas manqué d'aborder des sujets sociétaux majeurs qui d'ici quelques mois viendront alimenter les discussions quotidiennes des politiques, dénonçant "la dette publique qui appartient à plus de 50 % à des fonds étrangers. Si demain, il devait y avoir une résurgence COVID ou une bulle financière, la France ne pourra plus riposter". Le Président-délégué du MEDEF a appelé de ses voeux à une réforme d'ampleur de l'Etat face aux enjeux de demain, notamment sur les questions des retraites, de l'assurance-maladie ou de l'organisation des services de l'Etat à proprement parler. 

"Je suis assez optimiste sur la conjoncture mais il nous appartiendra de remettre à plat notre modèle. On va s'en sortir... mais c'est un peu l'épreuve de vérité" a conclu Patrick Martin.

Laurent Guillaumé