Saône et Loire

Les Transports Laville s'inscrivent en faux et renvoient le chauffeur-routier face à ses propres infractions

Les Transports Laville s'inscrivent en faux et renvoient le chauffeur-routier face à ses propres infractions

Suite à la publication sur info-chalon.com, les transports Laville situés à Bey ont souhaité mettre les choses au clair et dénoncent les mensonges du chauffeur-routier, mis à pied, preuves à l'appui.

C'est profondément meurtrie que la société de transports Laville, située à Bey, et filiale de la TEAM Kimmel a souhaité réagir à la polémique soulevée par l'un de ses chauffeurs, mis à pied pour "4 infractions". "Ce sont 4 fautes lourdes en 9 mois d'embauche, voilà la réalité" livre Laurent Kimmel, PDG du groupe, agacé de voir qu'on "donne la parole à la malhonneté". Des propos que le directeur d'agence à Bey vient corroborer, "on ne pouvait pas laisser passer, au risque de se retrouver en prison en cas d'accident. C'est inadmissible en terme de comportements. Il en va de la réputation de l'entreprise mais aussi et simplement du respect de la loi". 

David Derouillac qui accuse l'entreprise de l'avoir licencié pour des raisons syndicales est renvoyé face "à son propre comportement de chauffeur. Ca n'a strictement rien à voir avec une quelconque activité syndicale. La manière dont il présente les choses n'est pas validée par les faits. Son premier avertissement lié à une infraction à la législation remonte au 11 juin 2021, il a reçu deux autres avertissements le 9 décembre 2021. Ca fait un peu beaucoup après avoir été embauché en mars 2021" lance le directeur d'agence Laville. 

Laurent Kimmel reconnaît une seule maladresse, "oui on aurait peut être du appeler ses anciens employeurs avant de l'embaucher mais vous savez le marché est très tendu. Les chauffeurs-routiers sont recherchés. On est face à une réelle pénurie mais on ne peut pas garder des gens qui ne respectent pas la loi. Notre société est très à cheval sur les temps de conduite et si par malheur un chauffeur ne respectant pas les temps de conduite devait avoir un accident mortel, nous serions directement en tant qu'employeur sur le banc des accusés. Ce n'est pas acceptable". 

"Le chauffeur a reçu son courrier le 9 décembre. Lui-même explique «derrière ces accusation fallacieuses, ce sont mes activités syndicales qui sont à l'origine de mes ennuis" rajoutant avoir informé "le 21 décembre de ses activités syndicales". C'est dire qu'entre le 9 et le 21 décembre, l'employeur est en capacité de faire la démonstration qu'en aucun cas l'activité syndicale du routier n'est en lien avec son licenciement. 

"Il était convoqué début janvier pour s'expliquer. Il ne s'est pas présenté à la convocation. On a même été obligé de faire intervenir la gendarmerie qui a essayé de le raisonner. Aujourd'hui, il a même volé les clefs du camion". 

L'entreprise Laville qui n'a pas la réputation d'être un mauvais employeur, bien au contraire, dénonce le procés d'intention qui lui est fait, et le comportement "malhonnête" de son employé. 

Laurent Guillaumé - Photo archive