Politique

Législatives 2022 : La FSU-SNUipp 71 interpelle les candidats

Par Karim BOUAKLINE-VENEGAS AL GHARNATI

Publié le 25 Mai 2022 à 07h00

Législatives 2022 : La FSU-SNUipp 71 interpelle les candidats

Un questionnaire leur sera remis sur leurs positions concernant douze points qui touchent leur profession. Plus de détails avec Info Chalon.

Depuis quelques jours, le SNUipp 71 est devenu la FSU-SNUipp 71.

Premier syndicat des enseignants du premier degré, le SNUipp 71 ne se contente pas de changer de nom, il a décidé d'interpeller les candidats aux élections législatives de la 5ème circonscription de Saône-et-Loire sur douze points qui préoccupent le personnel enseignant... à l'exception des candidats d'extrême-droite qui ne seront pas sollicités.

Tous les autres recevront donc un questionnaire pour connaître leurs points de vue sur ces douze points.

«Après cinq ans de (Jean-Michel) Blanquer et à quelques semaines des élections législatives, on souhaite connaître leurs avis sur différents points dans un contexte où la professsion a été particulièrement malmenée», nous explique Vincent Castagnino, co-secrétaire départemental de la FSU-SNUipp 71, lors de la conférence de presse qui a eu lieu ce mardi 24 mai dans les lcaux du syndicat.

Mathias Cazier, l'autre co-secrétaire départemental de la FSU-SNUipp 71 avec Aurélie Gagnier-Boivin, absente lors de cette conférence de presse, nous a présenté quelques points à aborder avec les candidats sollicités.

En premier lieu, il y a la question des postes à pourvoir. Le syndicat souhaite 90 000 postes au niveau national et 250 sur le seul département de la Saône-et-Loire.

Selon le co-secrétaire, on manque entre autres fortement de psychologues scolaires dans les établissements.

«Ils sont pourtant indispensables pour l'orientation des enfants», ajoute Mathias Cazier.

Sans parler des AESH ou les "plus-de-maîtres-que-de-classes" «qui satisfaisaient tout le monde mais que (Jean-Michel) Blanquer a supprimé».

Autre point qui pose problème, la question du renforcement de l'autorité des directeurs d'école, «un point que la profession rejette».

Selon une enquête interne datée de mars, 85% de la profession est opposée à la loi Rilhac.

La dernière revalorisation salariale date de 2016, elle était de l'ordre de  1,2 %, «en même temps qu'une augmentation de cotisation retraite de 0,9 %», précise le syndicaliste. 

Pour mémoire, les salaires ont été gelés depuis 2010. Quelles positions les candidats vont-ils adopté sur la question salariale du public dans les discussions de la loi de finance?

 Un premier envoi de questionnaires a été effectué ce mardi 24 mai.

 

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati