Opinion de droite

LEGISLATIVES - Gilles Platret réagit après sa défaite ce dimanche soir

LEGISLATIVES - Gilles Platret réagit après sa défaite ce dimanche soir

Dans un communiqué, le maire de Chalon-sur-Saône annonce son vote du 2e tour... il sera blanc.

"Le jugement souverain des électeurs est tombé : je m’incline avec respect devant le résultat des urnes et je remercie du fond du cœur les milliers d’électeurs qui m’ont accordé leur confiance.

Par comparaison avec les législatives de 2017, j’ai la satisfaction de constater que j’améliore mon pourcentage tant sur Chalon (27,98% ce soir contre 26,50% en 2017) que sur l’ensemble de la circonscription (avec 21,08% contre 19,66%) il y a 5 ans.

Le candidat de la majorité macronienne est quant à lui en chute libre par rapport à sa copie conforme de 2017, passant de 30,09% il y a 5 ans à 23,71 % aujourd’hui. C’est à mon sens encore bien trop cher payé.

C’est clairement le phénomène d’union de la gauche qui permet au candidat Éric Riboulet de se qualifier pour le second tour.

Je connais ce dernier et, malgré toutes nos différences, j’ai de l’estime pour lui car c’est un honnête homme et, qui plus est, un homme de chez nous. Pour autant, l’inclinaison politique dangereuse de son parti, la France insoumise, qui insulte régulièrement la police et joue dangereusement sur la promotion du communautarisme, mettant ainsi en danger l’unité de la République, ne me permettra évidemment pas de voter pour lui au second tour.

Bien entendu, mon vote n’ira pas davantage à un candidat parisien et technocrate, expression caricaturale de ce qu’est le hors sol en politique, qui plus est issu des équipes d’un ministre qui n’a eu son poste qu’au prix de la trahison de ses convictions et de sa famille politique. Et ce d’autant plus que son parti, En Marche, considère que la France est une notion dépassée et qu’on peut la défaire allègrement à coup d’immigration incontrôlée et d’insécurité galopante.

Je voterai donc blanc, convaincu que l’avenir est ailleurs que dans ces duels mortifères entre un parti présidentiel qui défait la France et des extrêmes dont les outrances nous empêchent de partager les bonnes solutions pour le pays.

Pour ce qui me concerne, convaincu qu’une idée a la vie dure, je continuerai à défendre les miennes et, plus encore, à les organiser sur le plan national. Certains m’ont d’ores et déjà proposé leur aide pour y parvenir et je les en remercie.

Un immense chantier s’ouvre désormais à nous : nous l’abordons avec enthousiasme, convaincus que notre patriotisme, loin des calculs politiciens qui sont les grands vainqueurs de l'heure, est notre plus sûre boussole.

La Nation française a un avenir et il nous revient, à nous ses enfants, de le lui bâtir.

 


Vive la République, Vive la France !

 


Gilles Platret"