Givry
Savez-vous que si vous lavez votre voiture ... vous risquez une amende de 135 euros ?
Par Laurent GUILLAUMÉ
Publié le 30 Août 2022 à 15h13

GEt pourtant Stéphane Gonnot, patron de la station de lavage de Givry demande à la Préfecture de Saône et Loire de clarifier la situation.
Stéphane Gonnot monte au créneau et dénonce le comportement des services de l'Etat dans la gestion du dossier sécheresse et dans les restrictions d'eau qui en découlent. Installé à Givry mais aussi à Saint Gengoux le National, le chef d'entreprise déplore les distorsions territoriales mais surtout des décisions préfectorales non-abouties.
"On n'est pas interdit d'ouvrir... mais nos clients sont susceptibles d'être verbalisés pour laver leurs véhicules !"
L'entrepreneur est remonté sur le sujet et on peut le comprendre puisque l'arrêté préfectoral que les stations de lavage ont obligation d'afficher à l'entrée de leurs stations n'interdit pas aux stations d'ouvrir sauf que si les clients ont recours aux stations de lavage, ils peuvent être verbalisés et encourir jusqu'à 135 euros. "On se moque du monde !" et les termes sont faibles. Pire notre entrepreneur ne peut avoir recours aux dédommagements de son assurance puisque celle-ci se retranche derrière le fait qu'il n'y a aucune fermeture administrative ! Le lion qui se mord la queue en quelque sorte.
De la rubalise, des cônes de chantier... et puis zut...
Pour être dans les clous, Stéphane Gonnot a tout mis en oeuvre pour être irréprochable dans sa gestion de station. Il est allé installer des rubalises, des cônes de chantier, marquant le fait que la station est "fermée", sauf que les clients passent outre. A la question de combien de clients/jour il enregistre, Stéphane Gonnot est clair, "une quinzaine par jour" et cela malgré l'arrêté sécheresse qui interdit aux particuliers le recours au nettoyage des voitures sur ce secteur.
Au moment de notre échange, un automobiliste Marseillais de passage sur Givry est tranquillement passé à travers les cônes de chantier pour procéder à un lavage. Notre entrepreneur Givrotin est allé à sa rencontre pour lui expliquer ce qu'il encourait si il devait se trouver face à des gendarmes pointilleux... et l'histoire en est restée là !
"Qu'il prenne un arrêté de fermeture administrative !"
Le pire dans cette situation, c'est le "no man's land administratif". "Soit le Préfet demande une fermeture administrative compte tenu des conditions administratives et on se retourne vers notre assurance soit il autorise les clients mais l'entre-deux est ingérable".
Stéphane Gonnot va même plus loin, déplorant des bassins à quelques kilomètres les uns des autres qui eux ont le droit de procéder au lavage de véhicules. "C'est à ne rien comprendre ni en terme d'usage de l'eau ni en terme de bilan carbone".
Rémy Rebeyrotte, député de la circonscription, interrogé par info-chalon.com, s'est dit sensible à l'interrogation, et entend porter le sujet pour l'ensemble de la filière, et se rapprocher du Préfet de Saône et Loire.
Plus d'infos plus tard sur info-chalon.com
Laurent Guillaumé



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