Mercurey

Le Mercurey coule à flots cette année

Le Mercurey coule à flots cette année
Le Mercurey coule à flots cette année
Le Mercurey coule à flots cette année
Le Mercurey coule à flots cette année

Que de changement d'une année sur l'autre. Le sous-Préfet Olivier Tainturier avait pris ses fonctions en plein gel de printemps 2021... provoquant une réunion de crise avec la profession... Cette année, c'est un tout autre son de cloche !

La nature est ainsi faite... et c'est en ça qu'elle est en belle. Toujours indomptable et susceptible de nous apporter son lot de surprises. Alors lorsqu'Olivier Tainturier, Sous-Préfet de Chalon sur Saône, avait pris ses fonctions au printemps 2021, il avait du plonger des rivages de La Réunion à la Côte Chalonnaise, multipliant les rendez-vous avec la profession sur la question du gel de printemps. Cette année... c'est un tout autre son de cloche que les viticulteurs ont tenu à porter à la connaissance du représentant de l'Etat, avec des récoltes qu'on peut qualifier d'historiques au regard des rendements à l'hectare. 

Accueilli par Dominique Juillot, maire de Mercurey, et après avoir pris le pouls du côté de Buxy et Montagny les Buxy la semaine prochaine, c'est auprès du domaine d'Emmanuelle et François Raquillet puis de celui de Nathalie et Jean-claude Theulot-Juillot, que le Sous-Préfet a fait le point du côté de l'appellation Mercurey. 

Disons-le clairement, le sourire est affiché en grand du côté des professionnels du vin. 

"Les 80-100 mm de pluie de juin ont sauvé les récoltes"

C'est l'unanimité du côté des viticulteurs au regard des volumes engrangés cette année dans les cuves. "Il y a du jus". Et du côté des viticulteurs, le responsable de la situation, c'est clairement les précipitations enregistrées en juin. "Elles sont tombées au moment où la vigne en avait le plus besoin". 

Une situation climatique qui est aussi bienfaitrice pour la saison prochaine, "la vigne a engrangé de l'eau et n'a pas été en stress hydrique. Une manière aussi de se prémunir pour l'année prochaine" concède Jean-Claude Theulot. "Il va se faire du vin en Bourgogne" sourit François Raquillet. 

Côté rendement, "sur les trois dernières années, on avait perdu une récolte. On a retrouvé des rendements bien au-delà de ce qui était espéré". De quoi redonner du baume au coeur à toute la filière avec plus de 55 hectolitres à l'hectare contre 13 et même moins l'année dernière sur un grand nombre de parcelles. C'est dire la hauteur du différentiel d'une année sur l'autre.

Laurent Guillaumé