Agglomération chalonnaise

Le grand frisson de la PMA aura accouché du cadeau suprême pour Monica et Rachel

Le grand frisson de la PMA aura accouché du cadeau suprême pour Monica et Rachel

PMA. Procréation médicalement assistée. Jamais ces trois lettres placées dans cet ordre ne connaîtront la moindre altération au vu de l’incommensurable félicité engendrée par la naissance d’un petit bout de sexe masculin. Monica et Rachel (prénoms d’emprunt), ses anges gardiennes, sont en extase…

Un tracé savamment maîtrisé

 L’événement majeur advenu aux deux jeunes femmes, en couple depuis douze ans et qui ont convolé en justes noces le 24 février 2021 porte en lui plénitude et béatitude, une récompense patiemment mûrie sans avoir brûlé les étapes, et qui est allée crescendo. Jean-Jacques Goldman l’avait signifié en son temps dans sa chanson « Elle a fait un bébé toute seule ». Dans cette circonstance c’est vrai, et c’est faux ! Les deux habitantes du Grand Chalon n’ont pas tergiversé longuement, faisant fi à l’unanimité de la GPA (Gestation pour autrui) lors de l’amorcement de leur entreprise. Un bon socle pour faire cause commune au moyen de la valeur de référence GPA. Puisque la France ne présentait pas à leurs yeux un éventail de garanties à même de faire pencher la balance dans leur camp, Monica et Rachel opteraient néanmoins en faveur d’un pays francophone, histoire de ne pas greffer de l’ardu sur l’ardu. « On en parlait depuis longtemps. Le premier coup de fil a été passé en Belgique fin 2020.Puis nous nous sommes rendues dans une clinique de Liège le 8 décembre de la même année pour prendre connaissance des démarches à effectuer. Nous avons rencontré une gynécologue et une psychologue. En Belgique ils sont super gentils et compréhensifs. Chaque mardi il y a une journée réservée aux Français, nous avons été obligées de nous y marier », racontent-elles. Consécutive ment à cette entrevue les yeux dans les yeux, hypothétiquement miroir de l’âme, un autre rendez-vous a été établi, en visioconférence cette fois-ci, début février 2021. Auparavant, le 21 janvier, rebelote au plat pays avec une psy, et approfondissement en compagnie d’une biologiste afin de déterminer de façon idoine le profil type de l’enfant à venir avec le plus possible de ressemblances : détermination de la taille en fonction de celle des futurs parents, de la couleur des cheveux, des yeux, du groupe sanguin…Les commissions auront ultérieurement un rôle à jouer, prenant en compte aussi le cadre de vie, l’environnement…

 

Mère porteuse d’un garçon

La délectable nouvelle est tombée fin février 2021, leur procurant une joie consistante : l’éligibilité leur est accordée. Monica, présentement âgée de trente-sept printemps, par ailleurs impénitente fan de Mylène Farmer, sera celle qui accueillera la première insémination, en ce début du mois d’avril 2021. Le ménage (qui disposait de six gamètes au maximum) avait payé trois essais…l’ultime fut le bon, le 8 juillet, ouf ! Authentifié deux semaines après par un test de grossesse accompagné d’une prise de sang, sachant qu’ensuite tous les examens eurent lieu dans le Grand Chalon. Pressé de venir au monde, l’enjoué Tiago, pesant alors 2,200 kg, fera un vibrant coucou dans la cité de Niépce avec trois semaines d’avance. Mêler l’argent aux sentiments peut s’apparenter à une hérésie, mais le nerf de la guerre s’avère indispensable dans un tel processus. Concernant les ascendants  flambant neufs, l’aventure s’est révélée dispendieuse ; tous frais compris Monica et Rachel en ont été pour 3000 euros de leur poche, dont 1000 pour les paillettes. Pas de prise en charge par la Sécu bien évidemment…Si elles ont été mises au parfum relativement à la provenance du donneur (le Danemark), en revanche elles n’ont pas désiré affiné son identité, afin que ceci ne soit pas une potentielle source de désagrément plus tard par rapport à leur fils…

Rachel d’ores et déjà partante pour bisser

 Ciel sans nuages donc pour celles qui se considèrent en tant que maman sans aucune prédominance de l’une sur l’autre. « Nous sommes deux mamans à égalité », clament-elles à l’unisson.  Au point de réfuter l’allaitement pour ne pas convoquer la discordance. « C’est du boulot et de la fatigue, mais c’est pour la bonne cause. De plus nous sommes bien soutenues par la famille, et nous avons une nounou du lundi au vendredi. Notre seul regret c’est d’avoir voulu le faire avant. En tout cas cette histoire a renforcé nos liens, ça soude encore davantage.» Dans deux-trois ans, si rien ne s’y oppose, ce sera au tour de Rachel, 32 ans en 2022, de donner le jour, dans l’optique de l’ivresse des sens renouvelée.

Entrer en contact avec Monica et Rachel

Si le besoin viscéral d’en savoir plus à leur sujet vous titille pour telle ou telle raison, ou bien si leur parcours peut vous être d’une quelconque utilité, pour lors n’hésitez pas à joindre l’auteur de ces lignes à l’adresse ci-dessous, lequel transmettra à qui de droit.

 

                                                                                                                  Michel Poiriault

                                                                                                                  [email protected]