Société

Se protéger toute l'année des UVA et B est un geste préventif indispensable... le petit point d'étape d'info-chalon.com

Se protéger toute l'année des UVA et B est un geste préventif indispensable... le petit point d'étape d'info-chalon.com

Chaque année en France, 80 000 nouveaux cas de cancers de la peau sont diagnostiqués, dont plus de la moitié sont liés à une surexposition au soleil.

Et en cette période estivale qui démarre, il est grand temps de refaire le plein de crèmes solaires ! Ça tombe bien, les nouvelles formules proposées par les marques ne se contentent plus de nous préserver des rayons néfastes, mais nous aident également à ralentir le vieillissement cutané grâce à des actifs de choix. Ces produits sont aussi pensés pour limiter leur impact sur les coraux, de plus en plus abîmés par les filtres chimiques contenus dans les soins solaires.


DES FORMULES PLUS SOPHISTIQUÉES
Si elles nous protègent efficacement des rayons UV, les crèmes solaires sont aussi désormais de vrais soins élaborés pour lutter contre le vieillissement cutané prématuré et l'apparition des taches : vitamine E, acide hyaluronique, antioxydants, niacinamide ou encore peptides ne sont plus des ingrédients rares dans les formules de nos produits préférés ! D'autres misent encore sur des soins make-up avec des versions teintées qui viennent flouter les imperfections et nous donnent bonne mine en toutes circonstances. Enfin, pour celles et ceux qui n'aiment pas se tartiner de crème à la texture trop épaisse, on trouve aujourd'hui des eaux solaires composées d'eau et d'huile, à la texture ultra-légère et sans fini gras.


PRÉSERVER LA FLORE ET LA FAUNE MARINES
Mais si protéger sa peau du soleil, c'est bien, préserver les océans, c'est encore mieux ! Chaque été, ce sont des tonnes de produits solaires qui sont directement absorbées par les massifs coralliens, dont dépendent 25 % des espèces marines. Les filtres solaires hydrosolubles classiques contiennent en effet des ingrédients toxiques (parabènes, oxybenzone) et des silicones non biodégradables qui contaminent les sols, la flore et la faune marines. Ainsi, les filtres chimiques seraient responsables d'un virus attaquant les microalgues dont se nourrissent les coraux et qui gêne leur photosynthèse, tandis que les nanoparticules présentes dans certains soins empoisonnent les poissons.


Plusieurs marques ont donc conçu des formules permettant de minimiser cet impact environnemental. Plus le soin est composé de matières naturelles, plus il est biodégradable et moins il pollue. Une crème solaire serait donc moins nocive si elle contient des filtres UV minéraux, généralement des oxydes de titane et de zinc, qui sont des composants naturels du sable.