Société
Voyager avec son animal, les bons conseils à suivre ...
Publié le 24 Juillet 2023 à 12h26
S'il est bien quelque chose qui ne s'improvise pas, c'est de voir du pays avec son animal de compagnie. Documentation, vaccinations, identification ou dispositions à prendre pour un trajet de plusieurs heures… Un vrai travail de fourmis !
Envie de partir à l'autre bout de la terre avec son chien ou son chat ? C'est tout à fait possible… suivant certaines conditions et selon les destinations. De fait, plusieurs mois avant de faire ses valises, il faudra se renseigner sur les modalités d'entrée de l'animal de compagnie au sein du ou des pays choisis.
EN EUROPE
Concernant l'Union européenne, les procédures sont désormais standardisées. Ainsi, chat, chien ou même furet doivent être identifiables au moyen d'un tatouage ou d'une puce électronique. Obligatoire depuis le 3 juillet 2011, ce marquage référence l'animal dans un fichier national et s'assortit d'un document d'identification. C'est l'occasion de procéder à l'implantation de cette puce très pratique qui, en dehors de son caractère obligatoire, peut contribuer à retrouver un animal perdu ou à prouver sa propriété. La vaccination contre la rage est également impérative. Mortelle, cette maladie transmissible à l'homme fait des centaines de victimes à travers le monde. Chaque État s'attelle donc à l'éradiquer, par exemple en inoculant le vaccin à tout l'environnement lorsqu'un cas est découvert. Mieux vaut alors prendre les devants, même en restant à la maison. Un passeport européen complète ces dispositions. Il s'obtient auprès d'un vétérinaire et s'applique pour les animaux de compagnie qui voyagent entre les états membres de l'Union européenne. Valable durant toute l'existence de l'animal, il atteste que sa vaccination contre la rage est à jour et peut mentionner des informations supplémentaires, comme des antécédents médicaux. Certains pays exigent toutefois des conditions additionnelles. Citons ainsi la nécessité d'un prélèvement réalisé au moins 30 jours après la vaccination et 6 mois avant le départ pour rallier l'Irlande, Malte et le Royaume-Uni, ou un traitement contre l'échinococcose 1 pour gagner la Suède et la Finlande.
ET AILLEURS
Voyager hors de l'Union européenne peut s'avérer bien plus complexe encore ! Devant la variété du cahier des charges à suivre, il est conseillé de solliciter l'ambassade de France du pays concerné. Leurs services indiqueront les procédures à respecter, qu'il s'agisse de certificat sanitaire, de vaccinations ou de tests, sans omettre les mises en quarantaine. L'appui d'un vétérinaire sera souvent judicieux pour accomplir tant de démarches. Enfin, il ne faut pas oublier que le retour au pays d'origine est également soumis à réglementation. L'animal devra ainsi être muni d'un certificat sanitaire en conformité, notamment en matière de vaccination contre la rage.
Dans tous les cas, il faudra se pencher sur la question de l'assurance, mais aussi de l'hébergement, s'il ne se réalise pas chez un proche.
VEILLER À SES BESOINS
Une fois que tout est prêt, chien, chat ou furet peuvent partir vers d'autres horizons. Le voyage peut être long et la découverte d'environnements inconnus peut perturber votre compagnon. Familière, l'automobile demeure assurément le moyen de transport le moins stressant. L'animal doit toutefois être installé à l'arrière, dans une cage ou derrière un filet de sécurité. Son propriétaire veillera non seulement à ses besoins en eau et en nourriture, mais contrôlera aussi la température de l'habitacle. Au même titre que les voyageurs, l'animal devra se dégourdir les jambes toutes les deux heures. S'il souffre du mal des transports, des médicaments homéopathiques peuvent lui être administrés. Si l'animal suit son maître dans le train, les conditions dépendent de son poids mais aussi des destinations. S'il pèse moins de 6 kg, il voyagera ainsi sur TGV et sur Intercités, muselé ou enfermé dans un contenant pour la somme de 6 €. Au-delà, il doit posséder un billet, soumis à une réduction de 50 %. Pour l'avion, les cas sont très divers selon les compagnies aériennes. Mieux vaut donc les interpeller à ce sujet pour savoir si l'animal est accepté en cabine ou s'il doit être installé en soute, et pour connaître les règles relatives à son transport. Les démarches sont identiques à propos des bateaux.
Frédéric Ferrand
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