Politique

En Saône et Loire, les députés macronistes dénoncent "une alliance contre-nature autour des extrêmes qui l'emporte sur le débat parlementaire."

En Saône et Loire, les députés macronistes  dénoncent "une alliance contre-nature autour des extrêmes qui l'emporte sur le débat parlementaire."

Après le camouflet autour de la loi Asile et immigration portée par le Ministre de l'Intérieur.

 

Adoption de la motion de rejet sur le PJL immigration : une alliance contre-nature autour des extrêmes l’emporte sur le débat parlementaire.

La coalition des extrêmes l'emporte ce soir, piétinant le mandat que nous ont confié les Français.

En s'alliant avec l'extrême-droite, les députés socialistes, écologistes, communistes et insoumis et même une majorité des députés LR ont trahi leur histoire ains les valeurs fondamentales de notre démocratie. Ce vote marque une dérive préoccupante au sein de notre paysage politique, où des membres de l’arc républicain s’unissent avec l’extrême-droite et l’extrême-gauche au détriment de l'intérêt général et des principes de notre République.

Il est d'autant plus décevant que les responsables de ces partis semblent avoir fermé les oreilles aux voix de leurs propres électeurs, qui attendaient d'eux une conduite plus responsable. Ce manque d'écoute et de considération pour la volonté populaire sape les fondements mêmes de notre démocratie représentative.

Alors que ce texte ferme, équilibré et efficace est plébiscité par 78% des français1 cette alliance contre-nature s’est formée pour refuser le débat et priver les Français de mesures concrètes pour mieux contrôler les flux migratoires.

Un texte ferme, d’abord. Il permet de lutter contre l’immigration clandestine et d’expulser du territoire national les étrangers dont la présence est une menace pour l’ordre public.

Un texte équilibré, ensuite. Ce texte facilite l’intégration des étrangers par le travail.
Un texte efficace, enfin. Ce projet de loi permet de réduire les délais d’examen des demandes

d’asile.
L’adoption de cette motion de rejet préalable n’entraine pas la fin de l’examen du texte.

Une Commission mixte paritaire ou une seconde lecture pourra permettre son adoption par le Sénat et l’Assemblée nationale.

Benjamin DIRX
Louis MARGUERITTE Rémy REBEYROTTE