Givry

CONSEIL MUNICIPAL - Les élus de la minorité de Givry tirent à boulets rouges contre Jean Lanni, Sabrina Lanni... et Juliette Méténier-Dupont

CONSEIL MUNICIPAL - Les élus de la minorité de Givry tirent à boulets rouges contre Jean Lanni, Sabrina Lanni... et Juliette Méténier-Dupont

A travers un communiqué de presse qu'info-chalon.com publie dans son intégralité, les élus de Givry En Vie règlent leurs comptes vis à vis de la nouvelle majorité municipale mais aussi en direction de l'ancienne première magistrate.

Conseil Municipal de Givry : 
Droit de réponse du Groupe GIVRY EN VIE face à des mensonges éhontés et des attaques outrancières

La vie municipale de Givry a connu ces derniers mois de nouveaux épisodes houleux. Dans le contexte difficile d’une campagne électorale que nous n’avions absolument pas souhaitée, puis d’un scrutin à l’issue négative pour notre équipe, nous avons toujours veillé à conserver une attitude digne, à ne pas répondre aux attaques personnelles, à rester concentrés sur nos projets pour la commune et sur les faits réels. Mais ces dernières semaines, trop de contre-vérités et de messages mal intentionnés ont été diffusés par la nouvelle équipe municipale, qui ne semble pas être sortie de son attitude électoraliste et peine désormais à masquer son impréparation dans la gestion de la commune. Il nous semble donc essentiel de vous apporter les informations suivantes :

Projet de rénovation de l’école Lucie Aubrac

Dans le dossier de la rénovation de l’école Lucie Aubrac le Permis de Construire n’a jamais été refusé. Sa demande a été purement et simplement annulée par l’équipe municipale actuelle (arrêté du 02/04/2024). C’est très différent ! Quant à l’avis rendu par l’Architecte des Bâtiments de France en date du 01/03/2024 et diffusé de manière tronquée, il était certes défavorable, en l’état, mais assorti de recommandations simples à mettre en œuvre, ce qui est assez courant dans ce type de dossier. Quiconque a déjà installé des fenêtres de toit ou fait creuser une piscine chez lui peut en attester. L’avis ne remettait en aucun cas en cause l’ensemble du projet et il aurait été facile d’intégrer ces recommandations par la voie d’une simple modification. Cela aurait gagné beaucoup de temps et économisé des moyens... Comme le dit le dicton : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ! ». Au regard des besoins diagnostiqués du bâtiment en matière de renforcement de structure et de mise en conformité en sécurité incendie, nous déplorons cette situation.

Budget 2024

Le Débat d’Orientation Budgétaire n’a pas pu se tenir normalement. C’est pourtant une obligation légale dans les communes de plus de 3500 habitants. Le Maire doit en effet donner les informations nécessaires pour permettre de voter le budget. Il doit ainsi, notamment, préciser les hypothèses retenues en matière de subventions et renseigner sur la gestion de la dette. Ce n’a pas été le cas. Des budgets communaux ont déjà été annulés pour de tels manquements. Devant ces lacunes, le rapport a fait apparaître une capacité de désendettement (indicateur de référence pour mesurer la dette d’une commune) estimée à 10,57 années pour l’exercice 2024 alors qu’elle était de 5,56 années pour 2023, ce dernier chiffre attestant de la bonne santé financière de la commune à la fin de notre mandat. La dégradation rapide et massive de cet indicateur-clé est un très mauvais signe pour l’avenir de notre commune.

Maire & fille

Dans leur document de campagne électorale, l’équipe menée par Jean Lanni et sa fille affirmait être animée par des valeurs « humanistes, d’équité et de solidarité ». C’est beau. Mais dans les faits, qu’en est-il ? La séance du Conseil municipal de jeudi 11 avril, consacrée au vote du budget 2024, a dépassé toutes les limites en termes d’outrance et d’attaques personnelles exclusivement dirigées contre la personne de Sébastien RAGOT. 

Au final : une présentation du budget 2024 réalisée en à peine 5 minutes, puis une demi-heure d’insultes personnelles préparées, rédigées, et mises en scène dans une série d’interventions auxquelles il n’a pas été possible de répondre. L’intérêt collectif des Givrotins et l’avenir de la commune importent peu, l’objectif est clair : blesser et salir une personne. Quelques verbatims des prises de parole de Sabrina Vailleau-Lanni : « (…) Je vais vous citer cette phrase qui devrait vous faire réfléchir, même si à cet instant vous me permettrez de douter de vos capacités (…) » ; « (…) avec votre égo surdimensionné vous pourriez à vous seul alimenter une centrale électrique (…) ». Sabrina Vailleau-Lanni a donc exclusivement exprimé des ressentiments personnels et de l’agressivité, sans répondre à la question posée sur l’école.

Son père, désormais Maire de Givry, est quasiment absent des prises de paroles et semble continuellement dépassé par les responsabilités qui incombent à sa nouvelle fonction. En panique devant chaque question posée, c’est sa fille – première adjointe – qui lui souffle alors la marche à suivre : « Qui veut répondre ? » ; « Faut-il donner la parole ? Faut-il passer au vote ? ». Etant lui-même bien incapable de répondre sans fiche de lecture…

C’est choquant, honteux. Il est désolant de voir ce qu’est devenue cette instance pourtant essentielle à la vie démocratique locale qu’est le Conseil municipal de Givry.

« Coucou, me revoilà… »

L’ancienne Maire Juliette Méténier-Dupont, redevenue « simple » conseillère municipale suite à sa défaite au scrutin de mars 2020, a pratiqué pendant 3 ans la politique de la « chaise vide » aux Conseils municipaux de 2021 à 2024, démontrant ainsi le peu de respect qu’elle porte à ses colistiers - laissés biens seuls - ainsi qu’aux électeurs qui lui avaient fait confiance pour les représenter.

Après 3 ans d’un tel silence-radio dans les instances officielles comme dans la vie givrotine, puis une démission du Conseil municipal opportunément coordonnée avec le groupe de Jean Lanni en décembre dernier (avec qui elle était pourtant en profond désaccord de longue date), elle réapparait finalement dans le public lors de la séance du Débat d’Orientations Budgétaire du 4 avril dernier, pour s’empresser dans la foulée de publier sur les réseaux sociaux un texte au vitriol – recueil d’informations erronées et diffamantes – tentant grossièrement de faire porter la responsabilité des difficultés flagrantes de l’équipe de Jean Lanni à la mandature de Sébastien Ragot… 

L’intérêt des Givrotins et l’engagement sincère au service de la collectivité sont bien loin…

Les Conseillers municipaux du Groupe GIVRY EN VIE : Sébastien Ragot, Magali Barraut-Canell, Rémi Cordonnier, Aurélie Zimmermann, Baptiste Nugues, Marie-Thérèse Deschaintres.