Givry
ELECTION MUNICIPALE GIVRY - Pour Sébastien Ragot, "Givry ne peut pas sombrer dans l'immobilisme"
Par Laurent GUILLAUMÉ
Publié le 30 Janvier 2024 à 16h38
Sébastien Ragot, candidat à sa propre succession alors qu'il est obligé de reconquérir les urnes, pour s'assurer la fin de son mandat, le 4 février, s'est livré à info-chalon.com.
C'est un maire appelé à se représenter devant les électeurs qui se livre à info-chalon.com. Agacé face à la situation, qui oblige les Givrotins à voter ce dimanche 4 février, c'est une forme de motion de censure qui est à l'oeuvre à Givry. "Cette date n'est pas normale, ce n'est pas un calendrier classique" même si il reconnaît "les démissions concertées avec des gens qui étaient dans l'opposition au moment de la conception du projet municipal". Un paradoxe Givrotin qui ne fait guère sourire Sébastien Ragot face à la situation inédite du moment. Il faut dire que Givry n'est pas une commune comme les autres, au regard des épisodes "politiques" qui ont rythmé ces dernières années.
"Il n'y a aucun rapport entre aujourd'hui et la situation de 2020"
Face aux accusations de tyrannie instaurée, Sébastien Ragot s'en défend totalement. Interrogé sur la fracture avec Juliette Méténier-Dupont, "ça n'a aucun rapport, les élections de 2020 ont tranché. Le débat de 2020 s'est déroulé autour de la table municipale et pas dans le caniveau". "Ici le projet municipal était clair et il était porté par l'ensemble de l'équipe municipale. Les 2/3 du groupe le valident toujours. Il y a eu une attitude de contradiction et d'opposition de longue date de la part de quelques uns, une volonté d'obstruction de longue date, qui a amené la perte de confiance. C'est une minorité qui n'accepte pas que la majorité aille dans un sens. Ce n'est pas la décision d'un maire mais bien de la majorité des élus Givrotins. On a été élu pour un projet clair pour un mandat de 6 ans. Plus des deux tiers du groupe et la majorité municipale se représentent pour défendre ce projet, voilà la réalité. C'est capital de le dire. La démocratie a un sens. "
"Les décisions ont toujours été prises à la majorité"
"Ce qui est contesté, ce ne sont pas les décisions du maire, mais une minorité qui n'accepte pas que la majorité n'aille pas dans son sens. J'ai la charte du conseil des jeunes de Givry, tout est dit dedans. Avec la majorité municipale, on récuse fortement ce faux procés en autoritarisme. Une fois une décision prise, elle doit être respectée. La démocratie, ce n'est pas la dictature de la minorité".
"Sur l'école, ça fait deux ans qu'on travaille dessus avec 4 délibérations du conseil, avant les démissions. Les 21 élus de majorité ont voté, et bien sûr par ceux qui ont démissionné. Les options majoritaires n'ont pas été acceptées. On a une école aujourd'hui de la 3e République. Il y a un besoin cruciale. On ne peut pas se satisfaire de ce retard. Il y a un besoin énorme sur cette école. La majorité a décidé d'engager les travaux. Chez certains, il y a la volonté de remettre en cause ce projet. Ils n'acceptent pas. Il y a eu un vrai travail de concertation avec les équipes pédagogiques. Et on entend en face qu'il faut faire une rénovation à minima, on ne peut pas s'en satisfaire. C'est un coût travaux de 2,5 millions d'euros TTC, subventionnable à 60 % parce que c'est un projet d'ensemble. Ca fait un reste à charge de 830 000 euros pour la commune. Sur la rue de Dracy, le coût des travaux était de 1,55 million d'euros avec un reste à charge de plus de 640 000 euros. Parce que le projet de l'école a du sens, c'est pour cela qu'on a un tel niveau de subventionnement".
"Le projet dans une commune n'est jamais le projet du maire mais celui d'une équipe"
"Il y avait une perte de confiance envers Jean, dans le respect du fonctionnement d'un conseil. Un maire ne porte jamais un dossier seul, c'est un conseil qui délibère, des élus qui appliquent. Les travaux ne commencent pas un jour, comme ça, tombés de nul part. C'est le travail aussi d'un autre élu. Le désaccord tient de cette non-acceptation de la part collective".
"On a travaillé pendant deux ans sur le projet municipal qu'on porte. Givry avance aujourd'hui. C'est un village magnifique, qui est attractif. Givry ne peut pas sombrer dans l'immobilisme et le conservatisme. L'exemple de l'école est typique. On a eu un accident sur la chaudière en plein décembre, elle a pu être réparée un dimanche après-midi, c'est dire l'état de l'école. L'école n'est pas accessible. Les classes du 1er étage sont inacessibles. C'est un maître qui prend les gamins à plein bras pour les porter au besoin. Ce n'est pas acceptable".
"On a failli perdre deux classes cette année. On a réussi à les maintenir avec le soutien des parents et des équipes, parce qu'il y avait le projet de rénovation et aussi un projet de constructions raisonnables à l'échelle des mois qui viennent".
"Les désaccords ont toujours été minoritaires. C'est important de le dire. On aurait pu renoncer au projet et mettre la poussière sous le tapis. On a pas été élu pour l'immobilisme. Ces investissements sont adaptés aux capacités financières de la commune. On a des recettes plus importantes que celles inscrites au budget primitif. Le temps municipal est un temps long. On sait très bien quand on arrive à mi-mandat, il reste deux ans. Si on change de ligne, on n'aura plus le temps de mettre en place des projets alternatifs qui verront le jour avant la fin du mandat".
"La majorité est blessée par la tournure des événements"
"Le procès en verticalité, en autoritarisme n'est pas accepté. La majorité fait preuve d'écoute et de bienveillance. C'est un procès qui blesse. On travaille depuis le début avec un bureau municipal chaque semaine, avec un compte-rendu transmis à tous les membres du groupe de la majorité. C'est comme ça que les décisions ont été prises . On se sent trahis par cette volonté de putch. Si la majorité reste aussi soudée autour du projet. Ca nous qui avons mis en place le conseil des jeunes, le conseil participatif, cette gouvernance avec le bureau. On continuera avec ces méthodes".
Les Givrotins sont appelés à voter le 4 février pour le renouvellement complet du conseil municipal.
Laurent Guillaumé
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