Bourgogne

Célébration de l’Aïd-el-Kébir en Bourgogne-Franche-Comté

La Préfecture de région rappelle les règlementations sanitaires.

Les personnes qui souhaitent célébrer cette fête peuvent :

acheter les carcasses d’animaux abattus pendant l’Aïd auprès de bouchers ou de la grande

distribution ;
se rapprocher des associations cultuelles musulmanes pour la commande d’un animal ;
contacter un abattoir pérenne ou temporaire autorisé effectuant l’abattage rituel le jour de

l’Aïd.

La liste des abattoirs autorisés pour l’année 2024 est disponible sur le site du Ministère chargé de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire (MASA), ainsi qu’auprès des associations. Sur la région Bourgogne-Franche Comté, 14 abattoirs sont ou pourront être autorisés. Les contrôles réalisés par les services de l’État dans ces abattoirs lors de l’Aïd permettent d’assurer la protection de la santé publique, en assurant une inspection vétérinaire post mortem et en écartant les animaux malades et les viandes impropres à la consommation. Une marque officielle ou estampille, apposée sur les carcasses, est la garantie d’une inspection sanitaire. Ces contrôles permettent également de veiller au respect de la protection animale et de l’environnement.

Les services de l’État rappellent qu’il est interdit aux particuliers de pratiquer eux-mêmes des abattages, ou, pour les éleveurs, d’abattre leurs animaux pour le compte de particuliers. Les abattages clandestins, c’est-à-dire en dehors des abattoirs autorisés, constituent un délit, passible de peines allant jusqu’à 6 mois d’emprisonnement et 15 000 euros d’amende (article L.237-2 du code rural et de la pêche maritime – CRPM).

Il est également rappelé qu’il est interdit aux particuliers de transporter des ovins ou des caprins en l’absence d'une déclaration à l’établissement de l’élevage (EDE) de son département et d'un 

document de circulation (article R215-12 du CRPM). Il est donc fortement recommandé aux particuliers de faire appel à des professionnels pour assurer le transport des animaux vivants jusqu’à l’abattoir dans des camions dûment agréés. Le transport d’animaux, dans des conditions incompatibles avec le bien-être animal, est interdit et passible de 750 euros d’amende (article R. 215-6 du CRPM).

Des services des directions départementales de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations (DD(ETS)PP), la police et la gendarmerie seront mobilisés pour faire respecter les dispositions réglementaires.