Saône et Loire
80 ans après la libération, où en est l'esprit de résistance ? s'interroge le Comité de Saône et Loire de Femmes Solidaires
Publié le 03 Septembre 2024 à 19h21
Il y a 80 ans, l'Europe découvrait l'horreur du système concentrationnaire et de la solution finale. Encore aujourd'hui, la blessure est immense, le deuil inachevé.
Dés l’armistice de 1940 et les premières heures de l’Occupation nazie, des femmes vont entrer dans la clandestinité, en résistance et se structurer. Des comités féminins de la résistance se multiplient à travers la France. Ces comités vont se rassembler au sein de ce qui va devenir l’Union des Femmes Françaises (UFF) dont la direction, pour la Zone nord, sera assurée jusqu’à son arrestation en février 1942 par Danielle Casanova. Liaisons, filières d’évasions, hébergement clandestins, ravitaillements, publication de journaux clandestins, organisation de manifestations, ces femmes risquent leur vie pour une France libre. Certaines paieront le prix fort, arrêtées, déportées, notamment dans le Convoi des 31000 où 232 femmes furent déportées et où seulement 49 rentreront au printemps 1945.
A la mi-juin 1944, quand se généralise l’insurrection nationale suite aux différents débarquements, les Femmes vont prendre une part importante dans les combats. Au début 1944, les comités féminins clandestins avaient été sollicités de passer 10 à 20% de leurs cadres aux FTP.
A la libération, le 16 février 1945 parait au Journal Officiel la déclaration en préfecture de l’association Union des Femmes Française (aujourd’hui Femmes solidaires), concrétisant l’évolution et le développement de l’UFF depuis la sortie de la clandestinité. Son objet est alors : la défense de la famille d’un point de vue matériel, moral et intellectuel, le sort des enfants mais aussi la défense des droits des femmes sur le plan politique, civique et social. Et le 17 juin 1945, s’ouvre à la Mutualité à Paris le 1er congrès national de l’UFF, placé sous la triple présidence de Danielle Casanova, Berty Albrecht et Suzanne Buisson, toutes trois martyres de la Resistance.
L'Union des Femmes Françaises est née dans la clandestinité, c’est l'image de la Résistance féminine.
Les femmes s'engagent dans la Résistance et participent à des publications clandestines : tracts, Elles sont souvent agents de liaison entre résistance civile et militaire, et transportent même des explosifs
Un grand nombre de femmes ont également fait partie de l'« armée des ombres » et joué un rôle non négligeable dans la lutte contre l'ennemi nazi.
La Résistance a été une étape importante dans l'évolution de la condition féminine.
Chaque année, pour ne rien oublier, une délégation de Femmes Solidaires participe à la cérémonie officielle de la libération du camp de femmes de Ravensbrück dans l'enceinte même du camp, ouvert en 1939 par les nazis.
Femmes Solidaires, anciennement Union des Femmes Françaises (UFF), est une association loi de 1901, féministe française. L'UFF est créée par un congrès en 1944. Les comités se structurent progressivement au niveau local, puis régional et interrégional.
Le mouvement œuvre pour la défense et l'avancée des droits des femmes, la parité femme-homme, le mouvement libéral et la solidarité internationale.
C’est un mouvement Féministe, Laïque, d'Education populaire.
Femmes Solidaires s'engage pour faire reculer toutes formes de discriminations et développer une éducation non sexiste et non violente.
Elle informe, sensibilise sur les droits des femmes afin de contribuer à l'évolution des mentalités vers une société libérée des rapports de domination. L'association défend les valeurs fondamentales de laïcité, de mixité, d'égalité pour les droits des femmes, de paix et de liberté.
Forte d'un réseau de 190 associations locales réparties sur toute la France et dans les Dom-Tom, l'association s'adresse à toutes les femmes qui veulent défendre leurs droits et leur liberté en leur permettant de devenir actrices et d'oser une parole à l'occasion d'actions locales, des rencontres, des sorties culturelles....
Les Femmes Solidaires sont les héritières directes de l'Union des Femmes Françaises. Entretenir la mémoire, c'est aussi l'actualiser.
-
L’image du jour : Vincent Bergeret se reconvertit en ATSEM
-
A Montcenis, un gendarme a failli être tuer après un refus d'obtempérer... le tribunal ne tergiverse pas et condamne lourdement l'automobiliste
-
Plus que jamais, la dermatologie hospitalière de Chalon sur Saône, en tête de proue régionale
-
La nouvelle CRS 83 se déploye sur Montceau les Mines
-
Les averses orageuses de retour en Saône et Loire
-
La rentrée des collèges de Saône et Loire en ligne de mire
-
A Beaune, les travaux d'ampleur de la restauration de la Bouzaize démarrent dans quelques jours
-
Evitez le secteur du Pont de Bresse à Saint-Marcel.. . une collision entre 3 voitures
-
A Montceau les Mines, la nuit a été particulièrement agitée
-
Plus de 2 500 personnes ont applaudi QUEEN Alive by Patchwork au casino JOA de Santenay
-
Ils sont venus en avant concert de Julien Granel
-
Impressionnants orages de grêle dans l'Est de la Bourgogne-Franche Comté
-
Après des décennies de combats syndicaux, Christophe Bride met à profit son expérience avec le lancement de "Bon Sens Social"
-
Police : Opération «visibilité» à la Gare de Chalon-sur-Saône
-
Un blessé grave dans l'incendie de son appartement rue Eluard à Chalon sur Saône
-
Attention le feu d'artifice de Saint-Marcel est annulé
-
Lycée Saint-Charles - C'est l'heure de la rentrée
-
Ils étaient présents pendant le concert de l’orchestre du Big Band Chalon-Bourgogne
-
Attention ... précision utile pour l'accès du public au concert de Julien Granel ce samedi
-
Franc succès de la 16ème édition du vide grenier organisé par le Comité de Bienfaisance de la Citadelle
-
Succès sur les quais des Messageries pour l’Inauguration de l'exposition de la libération de Chalon et de la nouvelle pile du Pont Saint Laurent
-
Le concert de Julien Granel réunit 1300 personnes pour une fin d'animation de la saison estivale ‘Chalon au Fil de l’été’