Saint-Rémy

Le 80e anniversaire de la Fête de la Victoire de 1945 célébré avec solennité à Saint-Rémy

Le 80e anniversaire de la Fête de la Victoire de 1945 célébré avec solennité à Saint-Rémy

Saint-Rémy a célébré le 80e anniversaire de la Fête de la Victoire de 1945, ce jeudi 8 mai, devant le monument aux morts de la commune, situé esplanade Colonel Arnaud-Beltrame.

Une cérémonie solennelle présidée par Florence Plissonnier, conseillère départementale maire de Saint-Rémy, et à laquelle ont assisté notamment, outre Sébastien Martin, président du Grand Chalon, Amélie Vion, Pascale Barbier, Brigitte Martin et Jérôme Vincent, adjoints, ainsi que plusieurs conseillers municipaux de la majorité et de l’opposition.

Un acte de mémoire
Des membres du Conseil municipal des jeunes étaient également présents et c’est l’une d’entre eux Emma Boussel qui a débuté la commémoration en lisant le message de l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre, dont la conclusion est, on ne peut plus, lourde de sens. « Le 8 mai 1945 portait un espoir de paix. Aujourd’hui, la guerre est aux portes de l’Europe avec l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Un nouvel ordre mondial voudrait s’imposer à la place de celui de 1945. La commémoration du 8 mai 1945 est à la fois un acte de mémoire, de reconnaissance et un symbole d’espoir pour l’avenir, soulignant l’importance de la paix et de l’unité en Europe et dans le monde. La paix est en danger sur notre continent. Il nous appartient de faire partager avec les pays européens nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. »

L’une des pires épreuves de son Histoire
S’en est suivie la lecture par Florence Plissonnier du message du ministre des Armées Sébastien Lecornu et de la ministre déléguée en charge de la mémoire et des anciens combattants, Patricia Mirallès. « Le sacrifice pour la Victoire avait été immense. Aux soldats morts, blessés, prisonniers ; aux résistants foudroyés ou torturés, s’ajoutaient les civils assassinés et déportés, en particulier les Juifs morts dans la Shoah, ainsi que les champs de ruines laissés par les durs combats de la Libération. La France était meurtrie, mais un peuple entier avait survécu à l’une des pires épreuves de son Histoire grâce au soutien de ses alliés. ».

Les San-Rémois morts pour la France
Une Victoire à laquelle ont participé les San-Rémois, certains d’entre eux allant jusqu’au sacrifice de leur propre vie. Citons ainsi Charles Dodille, Pierre Jacques, Auguste Martin, et René Mugnier, dont une courte biographie a été racontée dans le cadre de la lecture des morts pour la France. Moment symbolique, lorsque des jeunes ont déposé chacune et chacun un petit drapeau tricolore au pied du monument aux morts, à la mémoire de leurs anciens tombés au champ d’honneur. 
Comme le veut la coutume, à la fin de la cérémonie, Florence Plissonnier et Sébastien Martin ont remercié de leur présence les porte-drapeaux et les représentants des différentes autorités civiles et militaires. Avant que l’harmonie Saint-Rémy-Les Charreaux, dirigée par Denis Desbrières, ne donne une aubade pour le plus grand plaisir d’une assistance venue nombreuse.

 


G.H.T.