Chalon sur Saône

LEGISLATIVES - 5e circonscription de Saône et Loire - "18 ans après, on va reprendre le siège de député" insiste Sébastien Martin

LEGISLATIVES - 5e circonscription de Saône et Loire - "18 ans après, on va reprendre le siège de député" insiste Sébastien Martin

Le candidat Sébastien Martin a revendiqué s'inscrire dans la lignée de Dominique Perben et Dominique Juillot ce jeudi soir, dans une petite salle Marcel Sembat, bondée pour la dernière réunion publique d'avant premier tour.

Si les salles pleines devaient signifier les résultats électoraux, on pourrait en conclure à l'élection de Sébastien Martin mais dans ce registre, rien n'en est jamais bien sûr. Quoiqu'il en soit, le candidat Martin a frappé fort ce jeudi soir, avec près de 300 personnes réunies dans la petite salle Marcel Sembat. Une démonstration de force mobilisant les troupes pour cette dernière ligne droite de la course électorale. 

Même si de nombreuses personnes présentes dans l'assistance ne votent pas dans la circonscription, Sébastien Martin pourra afficher une large mobilisation, notamment des élus locaux, autour de sa candidature. 

Un Gilles Platret des grands soirs électoraux

Qu'on apprécie ou pas Gilles Platret, chacun s'accorde à dire qu'en période électorale, le maire de Chalon sur Saône est plutôt efficace. Et ce jeudi soir, il n'a pas manqué d'énergies pour accompagner la candidature de Sébastien Martin, jouant avec le public. "Je travaille avec lui depuis 12 ans, depuis le jour où on s'est arrêté de s'engueuler, la fin de la Grande Guerre c'était en novembre 2013" a lancé le maire de Chalon, avant de lui conseiller "  d'avoir plus de 4 voix d'écart". "Notre complémentarité a été payante, on a réussi à rassurer tout le monde sur le spectre politique, on partage la philosophie républicaine même si moi je suis le facho et lui c'est le gentil, sauf pour les fachos qui m'ont traité de mélenchoniste, quel honneur !". 

A tour de rôle, Marie Mercier et Lionel Duparay  - suppléant de Sébastien Martin, sont venus au micro, réaffirmer leurs engagements autour de Sébastien Martin, évoquant le "souffle nécessaire pour être parlementaire" ou les "valeurs de fidélité et d'engagement". 

Jarrot, Ferracci, Odoul, Bardella, les Insoumis, le PS... tout le monde en a pris pour son grade 

SÉbastien Martin n'a pas fait dans la dentelle ce jeudi soir. Il a aligné tout le monde contre le mur, en les pointant les uns après les autres. Première à subir les assauts du candidat, c'est bien Marie-Claude Jarrot, "depuis 2022, elle en est à sa 3e carte, passée de Pécresse à Attal. Quand on se dit de droite, on doit avoir une colonne vertébrale et on doit s'y tenir. Ce soir ca fait taire toutes les polémiques que de vous voir aussi nombreux".  Pour le ministre de l'industrie, Marc Ferracci, venu soutenir mercredi soir Marie-Claude Jarrot, Sébastien Martin n'a pas manqué de tendresse, " c'est une vraie indécence, quand je pense aux salariés d'Arcelor dans le Nord qui attendent toujours sa visite, ou ceux de Vencorex. C'est lamentable d'être venu ici et pas là bas. Nous on a un vrai bilan, on a implanté autre chose que des panneaux solaires". 

Après la visite de Bardella à Montceau les Mines en soutien à Arnaud Sanvert, là aussi, le candidat Martin n'a pas manqué de qualificatif, "Bardella qui nous parle de vol. Il s'y connait sur le sujet quand on parle des 4 millions du Parlement Européen. Bardella qui vient nous expliquer à nous qu'ils seraient en capacité de porter l'avenir de notre pays, il faut dénoncer cette supercherie. Vous voulez un député à la hauteur des enjeux, dans la lignée des députés Perben et Juillot, vous savez ce quil vous reste à faire !".

Pour le PS, "qui sort de son syndrome de Stockholm. Il se prétend moderne et nous fait le coup d'un parachutage". 

Laurent GUILLAUMÉ