Saône et Loire

A Louhans, le point sur l'incendie d'hier soir

A Louhans, le point sur l'incendie d'hier soir

L'incendie, 30 rue d'Alsace à LOUHANS n'a fort heureusement pas fait de victimes. « Mais les dégâts économiques sont très importants : les locaux commerciaux et le matériel du magasin d'informatique de M. LANKAR sont totalement détruits, et ceux de Gislain ROY, diagnostiqueur ont également souffert par l'eau que les pompiers ont été obligé de déverser pour éteindre le feu.

La date de reprise d'activité de la boutique d'informatique de M. LANKAR ne peut être indiquée pour l'instant, et peut être suspendue plusieurs jours voir davantage, » selon M. Frédéric Bouchet, Maire de Louhans. Idem pour M. Ghislain ROY, « dont une partie des dossiers de diagnostiques immobiliers a pu être sauvée par les pompiers, mais pas tous, ce qui, avec la remise en état des locaux, ne permet pas de donner de date précise de reprise d'activité. »

Souligné par le Maire,  «  le bel élan de solidarité des voisins, « la POULARDE » et la pizzaria « LE LEONE » qui, malgré l'absence d'électricité coupée par sécurité, ont permis à la trentaine de pompiers présents pendant toute la nuit, de se restaurer sur place. »

« L'immeuble de M. LANKAR est totalement sinistré avec ses 5 familles de locataires, dont 2 sont déjà relogés en famille, mais la mairie n'a pas encore eu de demande de relogement. »

« L'origine de cet incendie ne fait aucun doute, il s'agit d'un incendie criminel du à un conflit familial, dispute dans un couple de locataires habitant l'immeuble détruit. L'incendiaire, un homme d'une trentaine d'années, « qui est très défavorablement connus des services de police pour des faits divers, drogue, alcool, a avoué son crime sans paraître se rendre compte de la gravité de son acte », selon le premier magistrat, «  le pire étant évité puisqu'il n'y a pas de victime ». 

Frédéric Bouchet assure que «  la Mairie accompagnera au mieux toutes les victimes de cet incendie criminel, aux côtés des services de police et des assurances, afin de permettre le relogement si besoin et la reprise des activités commerciales de Messieurs LANKAR et ROY dans les meilleurs délais. »

 C. Petitjean