Culture

Le public de Jazz à Couches se la coule douce…au moment opportun

Le public de Jazz à Couches se la coule douce…au moment opportun
Le public de Jazz à Couches se la coule douce…au moment opportun
Le public de Jazz à Couches se la coule douce…au moment opportun
Le public de Jazz à Couches se la coule douce…au moment opportun

D’ordinaire la commune de Couches pousse comme un seul homme derrière son équipe de rugby. Une fois l’an, et ça ne date pas d’hier, c’est le festival Jazz à Couches qui impose sa loi dans la zone de loisirs depuis près de quarante ans (la 38ème édition s’étale du mercredi 2 au samedi 5 juillet inclus).

Ce jeudi 3, les conditions climatiques, enfin redevenues dociles, ayant décidé inconditionnellement de baisser leur garde, c’est avec une joie certaine et la décontraction en bandoulière que les festivaliers de tout poil (nous avons par exemple croisé de bien sympathiques Néerlandais fort heureux de contribuer au nombre des contributeurs d’enthousiasme) ont envahi l’arène, convaincus que le bonheur a été, est, et sera, encore et toujours dans le pré. Carré à vrai dire. Dégagés des contingences du quotidien ont-ils pu prendre plaisir à s’enjailler sans sombrer pour autant dans l’excès. En famille, en couple, entre amis. Au diable les soucis, aux anges qu’ils ont été, en ne manquant sans doute pas de lever leur verre à la santé du grand raout musical lors des pauses. En faveur de la soirée du blues en l’occurrence, laquelle promettait beaucoup au vu des forces artistiques en présence. Une nuit étoilée filant tout droit vers les cieux de l’anthologie.

                                                                                                                             Michel Poiriault

                                                                                                                             [email protected]