Chalon sur Saône

Rencontre avec Laure Villain, photographe culinaire

Rencontre avec Laure Villain, photographe culinaire

Originaire du Tarn, Laure Villain, après avoir été Chef de projets/graphiste à Paris, pose ses valises, il y a 4 ans, à Chalon-sur-Saône. Jeune photographe autodidacte, également Présidente de la Jeune Chambre Économique, elle multiplie les collaborations avec les talents du bassin chalonnais, notamment avec le Chef Cédric Burtin.

On peut dire de Laure Villain « qu’elle est tombée dedans toute petite » ; en effet, issue d’une famille d’artistes - son père est metteur en scène et écrivain et sa mère, peintre - celle qui a pourtant failli devenir danseuse, choisit  finalement de se consacrer à la photographie qu’elle aborde avec tous les bagages transmis par ses parents.

Influencée par les clairs-obscurs de De la Tour, par Renoir ou encore Chagall, elle fige les instants magiques du spectacle vivant où elle traîne dès le plus jeune âge ses guêtres, appareil photo en main prêt à saisir le mouvement, la lumière - un moment suspendu que l’oeil n’aurait pas su voir. Elle a d’ailleurs signé les magnifiques photos des spectacles de Marie Molliens de la Cie Rasposo. Mais avant d’en arriver là, elle a suivi des stages avec des photographes réputés comme Jean-Christophe Béchet, Antoine Legrand…

Très vite, elle s’intéresse à la photographie culinaire…

Passionnée de cuisine, c’est tout naturellement que Laure Villain se tourne vers la photographie culinaire. « Je retrouve la même tension entre la danse et la cuisine », nous explique-t-elle, « c’est le même rythme et face à quelqu’un qui est en train de vivre quelque chose de fort et intense, tant au point de vue de la concentration que de la tension, le photographe doit savoir se faire discret ». Pour faire ses armes en photographie culinaire, elle se tourne vers Pascal Lattes, photographe pour le Thuriès Magazine et vers Thomas Dhellemmes, un photographe culinaire très connu des chefs étoilés. Tous deux  l’aident à se perfectionner dans ce secteur extrêmement technique. Elle a également la chance d’assister ponctuellement la photographe Mathilde de l’Écotaisdirectrice artistique et réalisatrice parisienne.

S’ensuivront de fructueuses collaborations avec des Chefs étoilés mais également avec des producteurs (vignerons, maraîchers…) afin de créer une série artistique sur les métiers mais aussi une série développée autour de « l’intelligence de la main » (très belles photos de tondeurs de moutons ou encore du travail d’une maroquinière). Elle a, avec le Chef Cédric Burtin, le projet d’un livre écrit ensemble autour de la région et de ses produits : « Ce livre nous dévoilera la vie de Chef mais il sera notamment un étendard à l’amour et l’attachement qu’il porte à sa belle région », précise-t-elle avec beaucoup d’enthousiasme. 

« Parce qu’une image vaut mille mots »

Outre les très belles séries de photographies artistiques qu’elle développe, Laure Villain, propose également à ses clients du ‘marketing visuel et communication d’entreprise’ en puisant dans son expérience de chef de projet pour offrir des images sur-mesure. 

Mais aussi, dans un tout autre registre, elle propose des prestations de photographie de mariage ( www.photographemariagebourgogne.com  ). Son leitmotiv étant, quelque soit le sujet photographié, le plaisir de la rencontre, l’envie de révéler l’essentiel et la beauté de chacun et de chaque chose.

www.laurevillain.fr 

SBR - Photo portrait transmise par Laure Villain, Crédit photo : Clara Villain - Photos tramsmises par Laure Villain, crédit photo : Laure Villain