Opinion de gauche

Sud Education Bourgogne appelle à la mobilisation générale ce mardi 10 décembre

Communiqué de presse

05 DECEMBRE, LA PROFESSION A FRAPPE FORT

10 DECEMBRE, METTONS LEUR REGRESSION PAR TERRE !

Le ministère Blanquer et le gouvernement ne s’y attendaient pas : les personnels de l’Education nationale ont répondu présents jeudi dernier. Et de façon magistrale !

De l’aveu même du ministère, à l’échelle du pays, 42,32% de grévistes dans le 2nd degré et 51,15% de grévistes dans les écoles ; soit, plus de 402 000 enseignants qui ont cessé le travail !

Dans le département, 204 écoles ont fermé et la participation a oscillé entre 41% et plus de 80% dans les collèges et lycées. Des collègues ont même reconduit la grève comme sur le bassin chalonnais (lycées Pontus, Hilaire). Grève reconduite par des personnels également au collège de Cuisery ou à la cité scolaire de Louhans. Grève reconduite aussi à l’école J. Prévert à Montceau-les- Mines vendredi 06 décembre.

Il faut dire que l’attaque contre la profession est d’ampleur après les contre-réformes « Blanquer » de l’an passé. Cette fois-ci, il s’agit, à nouveau, des retraites des fonctionnaires, mais aussi des retraites des salariés du régime général.

Le plan Delevoye/Macron consiste à tout chambouler afin d’abaisser les futures pensions. Fini, le calcul à prestations définies pour les futures pensions !

La baisse programmée de 30 à 40% des pensions avec un « système par points » conduira les retraité-e-s à se tourner de plus en plus vers les assureurs privés et autres fonds de pensions qui lorgnent avidement sur le trésor collectif qui leur échappe : les 320 milliards d’€ de richesses créées par tous les travailleurs qui vont aux pensions via les cotisations. C’est cela aussi la Sécurité sociale !

A l’heure où l’on apprend que M. Delevoye a partie liée avec un institut de formation d’assureurs privés –donc possiblement, conflit d’intérêt ( ?)- le syndicat Sud Education Bourgogne appelle tous les collègues à amplifier la démonstration de force mardi prochain car le gouvernement est de plus en plus fébrile.

Ensemble, avec notamment les cheminots qui détiennent une partie du levier économique, avec les salariés de Framatome, de Seva, d’Amazon... mettons leur funeste plan par terre. Pour nos aîné-e-s, pour nos enfants, pour nous.