Chalon sur Saône

MUNICIPALES 2020 - Ça a causé fort ce mardi soir !

MUNICIPALES 2020 - Ça a causé fort ce mardi soir !

Trois chalonnais bien connus et bien sûr en filigrane des échanges ... les élections municipales.

Christian Geleta, conseiller municipal délégué à la sécurité de 2008 à 2014, Dominique Copreaux - adjointe au maire en charge des questions famille et petite-enfance et Jean-Pierre Nuzillat, adjoint en charge du commerce sous le mandat de Christophe Sirugue, ont été aperçus ce mardi soir à la Maison des Vins. Evidemment, la question des élections municipales était sur les lèvres de ces trois figures de la majorité municipale précédente. Et disons-le franchement, il ne faisait pas bon s'appeler Gilles Platret au détour des échanges consentis par les uns et les autres. 

"Il fracture les Chalonnais"

Si les uns et les autres se sont refusés à faire tout commentaire sur leurs ambitions politiques respectives, il n'en demeure pas moins que l'heure du bilan de l'action municipale du mandat Platret est arrivée sur la table autour d'un verre de Givry. Pour Dominique Copreaux, "j'attends quelqu'un qui sert Chalon sur Saône et qui ne se sert pas de Chalon pour son profit personnel". Des propos corroborés par Christian Geleta et Jean-Pierre Nuzillat pointant ce qu'ils qualifient comme "une fracture permanente des Chalonnais en fonction de ses ambitions". "On manque d'idées, de cohérence, de stratégies, elle est où cette ville d'avance autour de laquelle nous étions fiers ?". Pour Jean-Pierre Nuzillat, "on nous a accusé de faire mourir le centre-ville en 2014 mais il suffit de compter les pas de porte vides et on peut même l'aider à compter et faire la comparaison". 

Des bons points malgré tout

Interrogés par info-chalon.com sur les bons points à décerner au maire sortant, Jean-Pierre Nuzillat n'a pas mis longtemps à sortir la question de la "mise en place de la zone bleue dans le quartier de la gare". Pour Christian Geleta, "oui des choses intéressantes sur les quais ont été réalisées mais je m'interroge sur les données financières et l'état de santé de la commune sans compter cette confiance accordée à certains hommes d'affaires peu scrupuleux". 

De là à imaginer un vote sanction comme celui connu par Christophe Sirugue dès le premier tour en 2014, c'est Dominique Copreaux qui reconnait " que je ne pensais pas que le rejet de Sirugue était aussi fort pour être battu au premier tour. Quel est le rejet de Gilles Platret ? Il existe c'est sûr mais à quel niveau ?". 

En attendant, les anciens élus auront en tête les dossiers du "multiplexe en zone sud au détriment du centre-ville contrairement aux déclarations du candidat Platret, les menus de substitution, les baisses de dotations aux associations" avant de s'élancer sur le cas Benjamin Griveaux, bien connu par le trio Chalonnais. 

Laurent Guillaumé