Champforgeuil

La situation toujours plus tendue pour l'aérodrome de Champforgeuil

La situation toujours plus tendue pour l'aérodrome de Champforgeuil

Moins d'un vol par semaine... et plus de trois quarts de subventions publiques. Le compte rendu annuel 'n'est pas très agréable à destination du délégataire, la SNC LAVALIN SECA.

Benjamin Griveaux, rapporteur du point 25 n'a pas été très tendre au regard du compte rendu annuel de la délégation de service public liée à l'exploitation de l'aérodrome par la SNC Lavalin. Déjà l'année dernière, l'alarme avait été tirée par le vice-président de l'agglomération en charge du dossier. Cette fois ci, le doute n'est guère permis, se satisfaisant de la fin de la convention au 31 juillet 2015. 

Avec un résultat net de 24749 euros et l'équivalent de moins d'un vol par semaine, le Grand Chalon a tenu à interpeller les conseillers communautaires sur la situation. Benjamin Griveaux a tenu à rappeler que l'augmentation des recettes à hauteur de 187 000 euros était liée à l'intervention de l'Etat qui a multiplié par 4 son subventionnement. Entre le Grand Chalon et l'Etat, les fonds publics représentent 72,46 % du budget de l'aérodrome.

Même si les activités commerciales ont presque doublé, Benjamin Griveaux a appelé à ne pas s'enthousiasmer devant la proportion, précisant qu'il s'agissait que de 81 mouvements soit moins d'un vol par semaine, et 2% de l'activité de l'aérodrome.  Les activités non commerciales des non basés a connu pour autant une hausse de + 64% avec des vols essentiellements constitués par des activités militaires et du travail aérien. 

Par ailleurs, l'aérodrôme a connu la fin des activités de l'aéroclub de Bourgogne et du centre ULM a tenu à préciser le vice-président du Grand Chalon.  Du côté de la vente des carburants sur le site, le bilan est identique au reste avec une baisse totale enregistrée à hauteur de 18 %, une baisse liée bien entendu à la baisse de l'activité mais également à des pannes répétitives sur les appareils de distribution. 

Benjamin Griveaux a tenu également à pointé du doigt l'avance de trésorerie de 77 000 euros par la société SECA à la SNC Lavalin, "sans que cette dernière ne restitue cette avance". 

Laurent Guillaumé