Opinion
"Metro, boulot, dodo ! Les habitants sont sacrifiés par le gouvernement !" précise la Confédération Nationale du Logement
Publié le 15 Octobre 2020 à 17h36
Communiqué de presse de la CNL
Hier le président de la République s’est exprimé solennellement pour la 6e fois depuis le début de la crise sanitaire. Au cours de ses 45 minutes de prise de parole, Emmanuel Macron a confirmé ce que nous savions déjà, le virus continue de circuler avec force actant de fait l’échec de la politique gouvernementale pour endiguer la crise sanitaire. Alors que nous étions en attente de mesures cohérentes capables de protéger les habitants sur le long terme, une seule mesure forte a été annoncée. Il s’agit de la mise en place d’un couvre-feu entre 21 heures et 6 heures du matin en Ile-de-France et dans les 8 métropoles où le virus circule activement et ceci pour une durée qui pourra aller jusqu'à 6 semaines. Enfermé dans une logique purement économique, cette décision, corrélée à l’absence de mesures concrètes pour les transports, l’éducation ou le télétravail, va une fois de plus pénaliser davantage les habitant-e-s des quartiers populaires. Pour eux c’est la double peine. Ils devront s’entasser dans les transports et s’enfermer chez eux le soir. Métro, boulot et dodo !
Déjà durement frappés par la crise économique, l’INSEE annonce que plus d’1 million de personnes vont basculer sous le seuil de pauvreté, de très nombreux habitants vont voir leurs conditions de vie se dégrader durablement. Aussi, la Confédération Nationale du Logement demande à Emmanuelle Wargon, Ministre déléguée au Logement, de mettre en place immédiatement les mecanismes du fonds d’indemnisation des habitants que nous la cnl réclame depuis avril 2020. Elle doitégalementprolonger la trêve hivernale. Comment peut-on justifier le fait de jeter des gens dehors alors même qu’on impose de rester chez soi à partir de 21h ? l’urgence de la situation impose des décisions fortes et immédiates. Ce couvre-feu est la conséquence de choix politiques qui ont mis à genoux l’hôpital public et son personnel. Alors qu’Emmanuel Macron nous avait promis de se réinventer,lesfaits prouvent une fois de plus le contraire. « Nous avons appris depuis la première vague » a affirmé hier soir le Président. C’est un mensonge absolu. Fermeture de lits à l’hôpital de Bondy, fermeture de 4000 lits à l’AP-HP cet été, et baisse de 900 millions d’euros dans le budget des hôpitaux publics. La situation est pire qu’avant le confinement !
Silencieux sur les soignants, Emmanuel Macron n’a eu de cesse de répéter qu’il fallait continuer de produire et de travailler alors même que les principaux cas de contaminations se trouvent dans les transports ou les entreprises (publiques ou privées). L’argent plutôt que la santé, le message est clair. Ce couvre-feu est un confinement qui ne dit pas son nom. Un confinement de classes où certains pourront rester télétravailler parfois dans leurs maisons secondaires quand d’autres seront entasser chez eux après une journée à risque dans les transports et sur leur lieu de travail. Face à une crise d’une ampleur inégalée, nous avons besoin de réponses ambitieuses et innovantes qui luttent à la fois contre la propagation du virus mais aussi contre les inégalités sociales qui se creusent d'avantage pendant cette crise sanitaire. Il faut rendre gratuit les masques, redonner des moyens à l’hôpital public, tester et isoler les porteurs du virus et arrêter de stigmatiser notre jeunesse, exemplaire depuis le début de la crise sanitaire. Il faut redonner du pouvoir d’achat en augmentant le SMIC, revaloriser les APL et les minimas sociaux et pas seulement une seule fois comme le propose le président pour les plus modestes ce mois ci ! Pour la Confédération nationale du Logement les habitant-e-s n’ont pas à payer le prix des choix désastreux d’un gouvernement qui "place l'argent avant les gens" !
Pendant cette période exceptionnelle, où les inégalités explosent, la Confédération Nationale du Logement sera aux côtés des habitantes et habitants pour défendre leur intérêt et porter leurs revendications.



-
Retour en images sur le gala de fin d'année des Rock Cheerleaders
-
Sur l'A9, les véhicules ont fait demi-tour pour échapper aux flammes
-
Violents orages sur l'Yonne ce mercredi en fin d'après-midi
-
Changement de nom et de propriétaires pour le restaurant de la Roseraie qui s’appelle dorénavant ‘La voile’
-
Pour sa première visite en Saône-et-Loire avant les municipales de 2026, Marion Maréchal visite le centre pénitentiaire de Varennes-le-Grand
-
Les premiers orages ont frappé l'Allier et l'Ouest du Morvan
-
Belle frayeur après un incendie criminel devant le CIFA de Mercurey
-
"En Saône et Loire, des candidats Rassemblement National sur une dizaine de communes"
-
Après trois ans au refuge Ernest-L’Henry, Stitch rejoint une famille qui croit en lui
-
La commune de Saint-Germain-du-Plain prend son destin en main et porte un projet historique avec la reprise de la friche Bouillard
-
Elodie et Damien se sont unis par les liens du mariage en mairie de Châtenoy le Royal.
-
Un gros PLUS pour les élus CSE ?
-
incendie devant le CIFA - 2 ans de prison assortis d’un sursis probatoire renforcé, pendant 3 ans pour le jeune apprenti à l'origine
-
Hervé Dumaine met fin à ses mandats de conseiller municipal de Chalon et conseiller communautaire
-
Les animations estivales à Chalon sur Saône ne font que commencer
-
La 33e édition de la sélection Miss Bourgogne 2025 reçue par la municipalité de Chalon-sur-Saône
-
Le restaurant El INCA à Saint-Etienne... un vrai ravissement pour les papilles
-
Mobilisation générale ce jeudi autour du Collège du Petit Prétan à Givry
-
Jean-Florian et Barbara se sont dit oui pour la vie à la mairie de Crissey.
-
RALLYE DE LA COTE CHALONNAISE - Un noyau dur de bénévoles indispensables à la réussite de l'épreuve
-
Lancement de la soirée d’ouverture de la 34ème édition du Rallye de la Côte Chalonnaise chez Renault Sodirac Chalon
-
" La Grande Duduche", Danièle Gilbert était en dédicace sur le Chalonnais