Châtenoy le Royal

"On ne peut plus attendre sur le dossier de la Maison médicale !"

"On ne peut plus attendre sur le dossier de la Maison médicale !"

La première réunion de chantier de la future maison médicale de Châtenoy le Royal aura lieu le 14 décembre avec un investissement de 1 million d'euros. Alors que le budget n'est pas totalement bouclé, la mairie ne peut plus attendre et lance les opérations.

Cela fait des mois et des mois que la commune de Châtenoy le Royal travaille main dans la main avec les professionnels de santé afin de concevoir une maison médicale qui réponde à l'ensemble des exigences professionnelles. Le bâtiment de 700 m2 va débuter sous peu avec une première réunion de chantier fixée au 14 décembre. Des mois que la commune de Châtenoy le Royal a décidé de se prendre en main seule sans attendre "parce que le constat de la démographie médicale est fait depuis longtemps". Le budget n'est pas encore bouclé que les premiers marchés ont été signés, "tout simplement parce qu'on ne peut plus attendre au risque de perdre des professionnels de santé qui attendent eux" précise Marie Mercier. 

Le coût de l'opération est fixé à 1 million d'euros avec d'ores et déjà 13 professionnels de santé au minimum qui ont déjà donné leurs accords d'installation. "A travers cette maison médicale, on réinvente la médecine" précise Marie Mercier, qui a pu se permettre d'avoir l'unanimité de l'Agence Régionale de Santé en juin dernier, sur le dossier. Subventionnée à hauteur de 300 000 euros par l'ETAT, 125 000 euros par la région Bourgogne-Franche Comté, une partie de l'enveloppe parlementaire de Marie Mercier, une part du conseil départemental si les subventions n'atteignent pas 70 % du coût total... et le Grand Chalon. Le Grand Chalon qui n'a pas fait état des montants qu'il entendait allouer au projet châtenoyen. "Il n'y a pas de raison que la maison médicale de Châtenoyen ne soit pas épaulé comme il se doit par le Grand Chalon mais nous n'avons pas encore tous les éléments en main". 

En attendant donc que le Grand Chalon se décide sur les montants alloués par le biais de l'ARS, "on se lance, il y a trop de risque humain". 

Laurent Guillaumé