Saône et Loire

"Un mode d'intervention plus ciblé et plus efficace" pour André Accary - Président du Conseil Départemental de Saône et Loire

"Un mode d'intervention plus ciblé et plus efficace" pour André Accary - Président du Conseil Départemental de Saône et Loire

Après une minute de silence en mémoire des victimes des attentats de vendredi dernier à Paris, André Accary a rappelé les grandes lignes qu'il entendait donner aux politiques du conseil départemental de Saône et Loire.

André Accary a présenté ce vendredi matin les différents rapports dans le cadre de son discours de politique générale. L'occasion pour le président du Conseil Départemental de Saône et Loire de tâcler au passage l'opposition départementale et pointant leurs abstentions et absences. "Il y avait urgence, on a répondu avec efficacité et efficience" a lancé André Accary en propos liminaires. "On a mené des actions plus pertinentes et plus visibles avec une vraie vision d'ensemble avec un mode d'intervention plus ciblé et plus efficace. Il fallait repenser notre mode d'intervention et aller vite". 

Le Président du Conseil Départemental a annoncé l'organisation d'un cycle de rencontres avec l'ensemble des EPCI de Saône et Loire "dans une volonté de concertation et d'inventaires des besoins et des projets". Dès septembre 2016, le conseil départemental mettra en place des conférences de territoire avec l'ensemble des élus de chaque bassin. "Tout sera opérationnel pour aller au plus vite dans le sens de la préservation de l'investissement et de l'emploi". André Accary a rappelé son attachement à l'emploi et au développement économique de la Saône et Loire mais également à l'apprentissage même la compétence est dévouée à la région. 

Sur la question du déploiement du Très Haut Débit, André Accary  a évoqué les 7,5 millions d'euros investis pour la montée de débit qui concerne 9500 familles en Saône et Loire avec un premier chantier à Vitry en Charolais. 

 

Evelyne Couillerot -  "Notre département a été très durement touché avec 4 victimes. On souhaite s'associer pleinement au recueillement et saluer l'engagement de tous les personnels mobilisés. La France est Une et indivisible. La République doit reprendre ses droits. Des mesures exceptionnelles ont été annoncées. Nous sommes en première ligne en qualité d'élus pour que la vie quotidienne des Français reprenne le dessus. La communauté nationale doit rester unie. La stigmatisation et les amalgames n'ont pas leurs places. 

Vous nous réunissez pour peu de choses et bien malheureusement. Toutes les décisions importantes sont remises à demain. et nous le regrettons sans vision globale et sans vision de perspective. Le temps passe à moins qu'il y ait une intention de votre part de repousser après les élections des annonces désagréables. L'ensemble des dossiers sont des dossiers déclinés et proposés avant votre arrivée. Vous vous inscrivez dans la continuité. On attend toujours le cap. En juin, le tableau était noir. Il y a donc un décalage entre les difficiltés annoncées et les dépenses que vous proposez dossier après dossier. L'essentiel est donc remis pour plus tard sauf pour certains. ... une convention d'aide bricolée à hauteur de 60 000 euros pour l'elan, pour l'Espace des arts de Chalon vous trouvez d'un seul coup 1 million  d'euros hors réglement... On va vous saisir afin de constituer une mission d'évaluation du programme sur l'emploi.

Sur le THD, nos concitoyens sont impatients... et le comité technique s'interroge. La montée en débit s'effectue normalement certes mais c'est une goutte d'eau d'autant plus quand on a fait le choix du très haut débit. Les grands choix seront pour plus tard puisque vous justifiez à partir des incertitudes de financement. Le montant de la DGF est connu avec une baisse de 8 millions d'euros comme en 2015. Sur la DGF, les départements n'ont jamais été concernés. Vous évoquez l'unanimité pourtant la Côte d'Or va voter son budget dans les temps. 

Jean-Luc Fonteray - "On a des raisons d'être inquiets par la passivité constatée depuis 6 mois, l'autosatisfaction dont vous faites preuve, votre opération plan d'urgence qui va générer 30 millions d'euros de travaux. Toutes les communes avaient l'intention de réaliser ces travaux. Qu'il y ait eu beaucoup de demandes c'est logique, que vous ayiez accepté ne relance en rien l'économie. Il s'agit d'une mise en scène trompeuse. Il n'y a pas de sursaut lié à ce dispositif, l'ensemble des dossiers était dans le tuyau. 

Vous allez trop loin... Sur le THD, là encore, vous savez très bien que la majorité précédente a été audacieuse. La Saône et Loire était pilote pour constituer ce groupe pour avoir les financements. Que vous continuez sur cette dynamique c'est logique, que ce soient les résultats phares de votre majorité, vous allez trop loin. 

Mathilde Chalumeau au nom du groupe majoritaire - on peut se réjouir ne leur en déplaise. C'était une attente véritable des élus locaux pour lesquels il y a eu des financements. Dire que ce projet n'est pas satisfaisant. On a des sons de cloches différents. Le projet n'a pas été critiqué par les professionnels. Vous voulez analyse le dispositif ? Très bien, c'est dommage de passer du temps là dessus peut être il est important de faire d'autres propositions. On traite les priiorité, un peu de patience tout va se faire.

Frédéric Cannard - 13 dossiers déposés, 11 acceptés et 2 refusés. Mais ou est la création d'emplois ? Cette réalité de terrain prouve autre chose. Ces 4 millions ont été quelque peu gaspillés sur des travaux qui ont déjà eu lieu. Je ne pense pas que ce soit créateurs d'emplois, je voulais vous le dire. 

Anthony Vadot - On n'est pas là pour faire de l'esbrouffe. Oui les enjeux sont importants. Oui un cap est fixé. On attend que le gouvernement fixe le sien. On attend qu'il nous dise ce qu'il attend des départements. 

Jean-Claude Becousse - A Laives, je suis financé sur un ancien et un nouveau et j'attends les prochains

Evelyne Couillerot - Sur la Marque on n'est jamais monté. Vous enfoncez une porte ouverte avec 18 mois d'existence Mme Roblot. Que vous ayiez envie de la remplacer soit, sauf que vous l'avez supprimé sans remplacer et vous bricolez aujourd'hui. Elle a été arrêtée brutalement.

André Accary - Vous citez la Marque et vous ne la citez pas son vrai nom ! C'est juste une remarque. 

Fabein Genet - Je m'associe aux paroles pour rendre hommage aux victimes des attentats. La Jeunesse de France a été ciblée et victime de ces attaques lâches. Il est bon de rappeler face à cette barbarie face à cet obscurantisme, que notre pays se tient debout et qu'il reste uni. Il est difficile de reprendre le cours normal de l'existence mais c'est la meilleure résistance face à ceux qui contestent nos valeurs. Parfois nos oppositions peuvent apparaitre superficielles mais c'est aussi l''existence de notre démocratie. Toujours impressionné par l'amnséie sélective qui m'impressionne toujours, avec un petit zest de mauvaise fois dans vos propos. Manque de vision ? J'ai cru que vous me parliez du président de la République. Si il y a bien un qui a manqué de vision c'est bien le Président de la République. Vous ne pouvez nous reprocher d'être lucides et d'adapter notre gestion au contexte. La meilleure réponse à vos critiques c'est le succès de notre dispositif avec plus de 345 dossiers déposés. On peut débattre  sur ce que l'on veut mais c'est un soutien au secteur économique. Alors un peu d'humilité de votre part. 

Elisabeth Roblot - Sur la question de la Marque, parce qu'elle n'était pas visible. On a fait l'inventaire des utlisateurs, à peine 20 ! Le coût de la Marque on était à plus d'un million d'euros. Aujourd'hui les euros on les cherche. 

Plus d'infos plus tard sur info-chalon.com

 

Laurent Guillaumé