Chalon sur Saône

Retour en images sur la commémoration de la libération de Chalon-sur-Saône

Retour en images sur la commémoration de la libération de Chalon-sur-Saône

Soixante-seize ans jour pour jour après la libération de Chalon-sur-Saône, les élus et les associations patriotiques commémoraient l'événement, samedi 5 septembre 2020, lors d'une cérémonie organisée en début de soirée, au Monument aux morts de la ville. Retour en images et plus de détails avec Info Chalon.

À 19 heures, ce samedi 5 septembre 2020, le Monument aux Morts de Chalon-sur-Saône accueillait une cérémonie particulière.


En effet, la ville commémorait le 76ème anniversaire de sa libération, le mardi 5 septembre 1944.


Un évènement qui s'est déroulé «dans un contexte particulièrement exceptionnel», a rappelé Gilles Platret, maire de Chalon-sur-Saône.


La centaine de participants — élus, officiels, porte-drapeaux et habitants — devait obligatoirement porter un masque autour du mémorial, situé l'Esplanade de la Légion d'Honneur.


La cérémonie de commémoration débute par la Sonnerie aux Morts suivie d'une minute de silence avant que ne retentisse la Marseillaise.


L'honneur aux autorités et portes-drapeaux coordinés par Marcel Landré, vice-président de l'Union Nationale des Parachutistes (UNP) — section 712 Guy de Combaud-Roquebrune — sur la Marche des soldats de Robert Bruce.


Malgré la situation sanitaire, le premier magistrat de la ville a évoqué, à l'occasion d'une brève allocution, l'importance d'entretenir un devoir de mémoire dans une période, la Seconde Guerre mondiale, «particulièrement compliquée» et où «la liberté n'était pas du tout la règle à l'époque».


«Face à un drapeau tricolore qui est le nôtre à tous. Rien étant donné, il faut nous en montrer digne. Si nous sommes sincères, en nous rassemblant ici, ce soir, le prix à payer, c'est l'exemple à suivre. Le chemin que nous montre nos morts, c'est celui d'une exigence républicaine que chaque génération doit nourrir à son tour. Il n'y a point de célébration de la Libération qui, d'année en année, s'éloigne, sans volonté de faire vivre la liberté dont l'appel, d'heure en heure, se rapproche. Chaque fois que nous perdons de vue cette exigence, nous trahissons la promesse faite à nos pères! Libérateurs de Chalon, accourus des fôrets, poussés dans nos plaines, des hauteurs calcaires de la Côte, de la montagne de Sennecey comme du maquis de Saint-Gengoux. Libérateurs de Chalon, venus avec De Lattre, de l'Italie libérée, débarqués en Provence et filant comme l'éclair dans la Vallée du Rhône et de la Saône. Vous avez méritez notre reconnaissance à touset nous l'exprimons devant vous, une fois encore! Chalon vous doit le retour de l'espérance. Chalon vous doit les sourires regagnés sur la peur. Chalon vous doit la libération de la parcelle de France qui est la nôtre. Nous sommes ici pour le redire : nous pensons à vous dont les trois couleurs ont enveloppé les dépouilles. Nous nous sentons des vôtres en honorant votre mémoire et nous jurons de hisser à la hauteur du sacrifice de vos vies», déclarait Gilles Platret avant un énergique «Vive la République! Vive Chalon! Vive la France!».


Aux côtés du maire, se trouvaient Jean-Jacques Boyer, sous-préfet de Chalon-sur-Saône, Raphaël Gauvain, député de la 5ème circonscription de Saône-et-Loire, Marie Mercier, sénateur de Saône-et-Loire, Francine Chopard, conseillère régionale, représentant Marie-Guite Dufay, président du Conseil Régional de Bourgogne Franche-Comté, Amelle Deschamps, conseillère départementale , représentant André Accary, président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, Sébastien Martin, président du Grand Chalon et 1er vice-président du Conseil départemental de Saône-et-Loire, et l'Ingénieur en chef de 1ère classe Sylvain Hilairet, commandant de la Base Pétrolière Interarmées (BPIA) et commandant d'Armée de la place de Chalon-sur-Saône.


La cérémonie s'est poursuivie par le dépôt de gerbes au pied du Monument aux morts, par Gilbert Babel, ancien combattant de la Guerre d'Indochine, le maire et les six personnalités qui l'accompagnaient, avant une minute de silence et le salut aux portes-drapeaux.


Cette cérémonie précède le fleurissement de la stèle qui commémore la 1ère Armée française, commandée par le Général Jean De Lattre de Tassigny, forgée en Afrique et Italie, débarquée en Provence (Opération Anvil Dragoon) et grossie de Forces Françaises de l'Intérieur (FFI), qui a libéré la ville, dans la campagne victorieuse, dite «Rhin et Danube», contre le Troisième Reich, dans la cour de l'Hôtel de Ville.

 

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati