Chalon sur Saône

Le Rotary Chalon Saint-Vincent partenaire financier d’une BD sur la prévention de la tuberculose

Le Rotary Chalon Saint-Vincent partenaire financier d’une BD sur la prévention de la tuberculose

Le Rotary Chalon Saint-Vincent soutient financièrement la sortie, dans le cadre du 100e anniversaire du BCG, d’une bande dessinée ayant pour thème la prévention de la tuberculose.

Il y a 100 ans, le 18 juillet 1921, le bactériologiste Albert Calmette et le vétérinaire Camille Guérin, de l’Institut Pasteur de Lille, essayaient avec succès le premier vaccin contre la tuberculose sur lequel ils travaillaient depuis 1908. Un vaccin baptisé BCG pour « Bilié de Calmette et Guérin ».

A l’occasion du centenaire de la première vaccination,  le docteur Cyrille Rault, responsable du CLAT 71 (Centre de lutte antituberculeuse de Saône-et-Loire), et Maryse Picart, en charge du secrétariat dudit CLAT, ont eu l’idée de créer une petite BD, consacrée notamment à l’histoire de la tuberculose et à sa prévention vaccinale. Cyrille Rault et Maryse Picart se sont occupés du scénario tandis que les dessins étaient confiés à l’illustratrice francilienne Luby.
Un beau projet pour lequel le rotary-club Chalon Saint-Vincent a souhaité apporter son soutien financier. Lequel s’est concrétisé, ce mercredi, par la remise d’un chèque de 900 € par Danièle Pierre-Guy, présidente du club service chalonnais, qu’accompagnait Claude Mennella, vice-président, au docteur Rault, en sa qualité de président d’Icalis (Incubateur de création artistique au profit de la littératie en santé). Cette jeune association chalonnaise étant engagée dans cette magnifique aventure artistique, via sa marque éditoriale Icalis éditions.

7 000 exemplaires

Tirée à 7 000 exemplaires, la bande dessinée va être distribuée dans un premier temps dans les maternités de Saône-et-Loire et dans les CLAT de Bourgogne Franche-Comté. Histoire de sensibiliser parents et familles aux risques existants de tuberculose. En France la vaccination par le BCG chez l’enfant et l’adolescent, rendue obligatoire en 1950, ne l’est plus depuis 2007. Mais la maladie est toujours bien présente de nos jours, avec quelque 5 000 cas recensés chaque année.

Gabriel-Henri THEULOT