"Gardons la tête froide, travaillons avec lucidité, détermination et humilité" pour Isabelle Dechaume.

Depuis la rentrée, force est de constater que les motifs de mécontentement sont innombrables.

Au niveau national : une pause fiscale qui, à force d’être repoussée, n’aura sans doute jamais lieu, l’apparition d’un million de nouveaux foyers fiscaux, une réforme des retraites qui ne répond en rien à l’ampleur des enjeux, un matraquage des artisans, un tripatouillage électoral pour les prochaines élections cantonales, sans compter le non cumul des mandats qui peine tant à s’imposer alors que pourtant chacun sait qu’à force de vouloir être partout et de s’occuper de tout, on finit par être nulle part en ne s’occupant de rien.

Au niveau local, c’est une fiscalité complètement débridée, des travaux qui n’en finissent pas, des espaces verts à l’abandon sous le prétexte d’une conscience environnementale qui permettrait tout et n’importe quoi, des quartiers et un centre-ville qui se sentent délaissés, une circulation, si cela était encore possible, de plus en plus compliquée…

Autant de sujets qui fâchent, et bien d’autres encore,…et qui pourraient nous pousser à nous engouffrer dans la brèche de la surenchère des accusations et des condamnations.

Pourtant, comme aimait à le dire ce maire, artisan humaniste, aux côtés duquel j’ai eu le bonheur et l’honneur de travailler, Michel Allex : « chaque chose en son temps et à chaque jour suffit sa peine ».

En d’autres termes, le temps de l’échéance municipale et de la confrontation des programmes arrive. Celui des argumentaires et des débats aussi.

Cependant, cela ne peut nous autoriser à une escalade des mots.

Le temps de la droite est au rassemblement et le travail de la droite et du centre est de trouver les moyens d’y parvenir.

Car c’est ce qu’attendent, avant toute chose, les chalonnaises et les chalonnais qui souhaitent le changement. C’est ce qu’ils nous disent. C’est ce qu’ils me disent.

Gardons la tête froide, travaillons avec lucidité, détermination et humilité.

Il en va de notre responsabilité, de notre crédibilité.

Isabelle DECHAUME     

UDI 71