Chalon sur Saône

La technopole franco-russe passe par les PME-PMI et Chalon sur Saône

La technopole franco-russe passe par les PME-PMI et Chalon sur Saône

La Russie ? On connaît chez Galilé. Farman, Escofier y sont déjà. La future technopole franco-russe de Rhône-Alpes ? Intéressante. Rencontre au sommet ce mercredi matin entre le Réseau et les opérateurs du projet.

Farman (Joué les Tours), composante du Réseau Galilé et Escofier (Chalon) ont déjà un pied en Russie. Les uns avec la réalisation d’une robotique de pointe pour le monde de l’automobile ; les autres avec de la machine-outil destinée également à l’automobile. Aussi, lorsque le projet d’une technopole franco-russe entre Rhône-Alpes et Bourgogne se dessine, le PDG du Réseau, Eric Michoux et son adjoint Jean-Claude Boyer (qui connait bien ce secteur) tendent l’oreille. Eddy Diot, consultant économique et Danielle Chevrier, chargée de mission auprès du Consul Général de Russie à Lyon en ont présenté les tenants et aboutissants ce mercredi. La Chambre de Commerce représentée par Gérald Dirickx suit l’affaire avec d’autant plus d’intérêt qu’aucune décision n’a encore été prise quant à l’implantation de cette vitrine du savoir-faire franco-russe. On parle de Grenoble, mais aussi (pourquoi pas) de la région mâconnaise. Selon Eddy Diot « tout se décidera à l’automne pour cette opération unique en son genre dans l’hexagone et qui, de toute façon se fera dans le « grand » Rhône-Alpes. » Pour l’instant on est en recherche d’un terrain d’une dizaine d’hectares, dont un couvert, bien situé et libre à l’emploi. Mais cette innovation, c’est aussi un appel pour les PME-PMI, une façon de s’intéresser à un marché longtemps fermé qui reste encore à conquérir. La Russie, a-t’il expliqué « est à un virage de son histoire économique. Elle n’a pas forcément d’image planétaire en ce domaine, seul le partenariat avec l’industrie française peut l’y aider. Nous avons la main d’œuvre spécialisée, nous avons des budgets et de grands espaces, la porte vous est grande ouverte. » Avec une promesse, celle d’une administration très ouverte sur ce concept et capable de se bouger pour simplifier les démarches et une réforme totale de l’Union Douanière russe dès 2015. On retrouve ainsi les aspirations du président Poutine « d’une grande Russie de l’Oural à l’Atlantique ».


Mais ce partenariat est à double sens, d’où l’idée d’une technopole capable de fédérer des énergies et créer une symbiose entre chefs d’entreprises des deux pays en créant, au passage, quelques centaines d’emplois.
Dans les semaines à venir on devrait en savoir un peu plus sur le devenir d’une idée somme toute originale mais qui risque d’attirer la surenchère des collectivités territoriales pour s’en accaparer le siège.

 CCI, Consulat et entreprise…un mixte gagnant pour la future technopole franco-russe
 


              Tatiana Meunier, la petite nouvelle du Réseau Galilé. Cette moscovite de naissance, recrutée chez Farman à Joué les Tours assure les liaisons franco-russes pour les entreprises du Réseau.