Election municipale

Karine Delorme, Gilles Manière.... la gauche fait la part belle au centre droit chalonnais

Karine Delorme, Gilles Manière.... la gauche fait la part belle au centre droit chalonnais

C'est la surprise sortie du chapeau par Christophe Sirugue pour "Chalon, la ville qui nous rassemble".

Malgré les rumeurs qui circulaient depuis quelques jours, Christophe Sirugue aura réussi à préserver le secret jusqu'au bout de la soirée. En récoltant la participation de Karine Delorme à ses côtés dans le cadres des élections municipales, le député-maire sortant, réalise un joli pied de nez à son challenger, Gilles Platret.  En donnant la 12e place à l'ancienne adjointe à la culture de Dominique Perben, démissionnée en 2007, Christophe Sirugue affiche les couleurs pour ce deuxième mandat. Du coup, se pose nécessairement l'état des centristes à Chalon sur Saône, alors que de son côté, Gilles Platret dispose du soutien d'Isabelle Dechaume et indirectement de Jean-Louis Borloo. Reste qu'en s'associant avec celle qui se qualifie de "centriste, humaniste et européenne convaincue", Christophe Sirugue a sans nul doute jeter le trouble. " Certains risquent d'être choqué et je m'en excuse" a lancé Karine Delorme, tout en rappelant sa lutte insatiable contre le bipartisme de l'univers politique. 

A noter également, la présence de Gilles Manière, qui était candidat aux côtés de Gilles Platret en 2008 avant de prendre ses distances, et de devenir indépendant au sein du Conseil municipal. Gilles Manière, qui a toujours souhaité s'élever au-dessus des clivages partisans et politiques, a toujours fait valoir l'intérêt de la ville avant toute autre chose. Il figure à la 11e place.

Enfin même si Fabrice Durand, s'est toujours défendu d'avoir une étiquette politique, la figure de l'Ibis Styles  n'est ni plus ni moins que le gendre de Jean-Pierre Bouvet, qui a longtemps marqué l'aventure politique de Dominique Perben à Chalon sur Saône. 

Trois candidats qui devraient à n'en pas douter faire causer dans les chaumières ce jeudi matin à Chalon sur Saône. 

Laurent Guillaumé