Louis Delort&The Sheperds sauront bientôt se faire entendre à Chalon

Il est très jeune –à peine plus de vingt ans- et a donc tout l’avenir devant lui si aucun grain de sable n’enraye la mécanique de son ascension progressive. Le 7 février Louis Delort, son timbre velouté, et ses amis des Sheperds vont s’ingénier salle Sembat à Chalon-sur-Saône à montrer de quel bois ils se chauffent avec l’assurance qui sied à la jeunesse intrépide. Ca ne devrait pas lambiner en route…

« Je suis là », « Château de sable », « Retrouvailles », « Emmène-moi »…voici quelques-uns des titres qui feront mordre la poussière à l’apathie ou à l’inflexibilité, chacun d’entre eux traînant une spécificité qu’il fera bon dissocier du reste. Depuis le 16 mai 2014 musiciens et chanteur jettent épisodiquement toutes leurs forces dans la bataille à l’intérieur des salles accueillantes, même si en l’occurrence il ne s’agit pas d’une tournée officielle ficelée bout à bout. La parole est à Louis Delort.

Quelle impression vous laisse The Voice, avec votre place de dauphin en 2012, sachant que les Français sont toujours friands des seconds ? Continuez-vous de suivre l’émission ?

« Ca m’a laissé une bonne impression, c’était une belle aventure. Le parcours a été en fait une succession de super moments, à partir des auditions jusqu’à la finale. Encore aujourd’hui, j’ai d’excellents souvenirs. Dès que je le peux, je regarde, pour voir ce que cela donne. »

Votre collaboration avec Garou a –t-elle pris fin, ou préfigure-t-elle une bonne surprise ?

« Il y aura peut-être une bonne surprise…On s’entend vraiment bien, c’est quelqu’un de remarquable. Alors, si quelque chose de concret pouvait en découler, j’en serais très heureux. »

Et ce 1^er rôle dans la comédie musicale « 1789, les amants de la Bastille » a dû être hyper valorisant ?

« Ce spectacle a été une expérience unique, avec une grosse production et un super metteur en scène. Il a été joué plus de deux cents fois en un an et demi, avec une troupe d’une soixantaine d’artistes. »

Finalement, vous auriez pu couper les ponts avec tout le monde et partir tête baissée vers une carrière de soliste ?

« Oui, ça aurait pu être possible, mais je ne pense pas que j’aurais été heureux comme ça. Je ne me considère pas comme un chanteur solo, bien plus sûrement comme le chanteur d’un groupe. »

Pourquoi alors avoir pris le parti de poursuivre votre parcours artistique en compagnie de la formation avec laquelle vous êtes lié depuis un bon moment ?

« Parce que je les connaissais. J’ai vraiment commencé avec eux, ce qui m’a permis de découvrir mon univers. Ce sont de bonnes personnes avec qui je m’entends à merveille, aussi bien humainement que professionnellement. »

Décrivez-nous le premier album sorti en octobre 2014. Quel rôle avez-vous joué lors de sa conception ?

« Cet album éponyme s’appelle « Louis Delort&The Sheperds ». C’est un moyen de présenter le groupe. C’est entièrement français, pop-rock avec des influences anglo-saxonnes. On a essayé de mettre un maximum d’énergie et d’émotion. Un album c’est un travail énorme, un gros chantier. J’étais au milieu de tout, et c’est moi qui ai imposé la touche finale : la voix. »

A Chalon-sur-saône le samedi 7 février, quelle va être l’ambiance ?

« Ce sera le concert de rock d’un groupe qui ne se prend pas la tête. On délivre la musique brutalement, mais soigneusement. On va faire bouger le public, et parfois lui tirer une larme. Ce concert, c’est comme un bloc avec des montées et des descentes. »

Chanter, pour vous =

« C’est respirer, voir plus loin, ressentir plus fortement, et vivre plus intensément. »

Pour passer aux choses sérieuses

Le concert de Louis Delort&The Sheperds se déroulera le samedi 7 février à 20h, salle Marcel-Sembat. Tarif : 32 euros. D2P et A Chalon Spectacles seront aux manettes. Renseignements : www.achalon.com; 03.85.46.65.89 Points de vente habituels.

                                                                                       Michel Poiriault