Opinion de droite

Enième péripétie au sein du FN de Saône et Loire... Jean-Jacques Barnay s'explique

« Cette semaine, les articles commandités par Madame Mireille Balleriaux (membre du Front National depuis 30 ans), ainsi que Madame Sandrine Debode et Monsieur Benjamin Lematte (membres du Parti de la France), ont visé à salir mon honneur et indirectement porté préjudice à l’ensemble de ma famille. Ma candidature aux élections cantonales d’Autun Sud a été sabotée dans une manœuvre anti-démocratique savamment préméditée. Mais le plus inacceptable demeure les allégations diffamatoires, mensonges et injures publiques dont j’ai été victime. En cela il me tient à cœur de rétablir la vérité.

Publiquement, Madame Debode et Monsieur Lematte m’ont traité d’« opportuniste, arriviste et membre du parti socialiste ». Madame Balleriaux affirme que je suis un candidat « parachuté », n’ayant pas vécu en Saône et Loire mais « dans le sud de la France », et ayant fait « pression » sur elle pour qu’elle soit candidate et organise seule la campagne. Il s’agit de pures calomnies mensongères.

J’ai vécu toute ma vie en Saône et Loire, né à Autun, grandi à Saint Didier-sur-Arroux, travaillé à Chalon-sur- Saône et, depuis peu retraité, je vis à Etang-sur-Arroux aux cotés de ma mère qui a 89 ans. J’aime ma région et je la connais mieux que quiconque. J’étais un candidat parfaitement légitime et totalement investi (impliqué notamment dans toutes les réunions préparatoires de la campagne). De quel droit osez-vous me qualifier de parachuté ?

Contrairement à leurs allégations, je n’ai jamais été membre d’aucun parti politique avant mon adhésion, en 2010, au Front National. De même, je ne suis qu’un simple adhérent et non un responsable local du Front National comme ils l’affirment. Je suis un citoyen respectable, j’ai travaillé toute ma vie pour ma famille, la réussite de mes enfants et pour la France. Ceci dans le respect inconditionnel des valeurs et fondements de mon pays. Mes amis me qualifient d’homme honnête, droit et courageux. Jeune retraité, j’ai accepté de me porter candidat pour le canton d’Autun Sud dans un seul objectif : permettre aux citoyens, attachés aux mêmes valeurs que moi, d’être démocratiquement représentés dans leur région. Modestement et en simple patriote, je voulais me rendre utile, en consacrant mon temps et mon travail, pour venir en aide et protéger les intérêts des citoyens de mon pays. Comment osez-vous, Madame Debode et Monsieur Lematte, me traiter d’« opportuniste, arriviste » ? Pensez-vous que vous aidez les Français en les noyant dans vos discours malsains, dans le but de récupérer de nouveaux partisans ?

Plus que jamais, mes concitoyens se reconnaissent dans les valeurs du Front National, que je souhaitais représenter. Suite à vos manœuvres politiciennes et ma candidature n’ayant pu être validée, ils sont privés de leur liberté de choix et d’expression à travers le vote.

Les affirmations de Madame Balleriaux (que je ne connaissais pas avant qu’on ne m’informe qu’elle serait ma co-titulaire) me choquent lorsque je me rappelle l’enthousiasme avec lequel elle envisageait sa candidature à mes cotés lors de nos deux conversations téléphoniques... Jamais je n’aurais pu imaginer de tels mensonges portés à mon encontre sur la place publique. Je me suis interrogé sur les raisons l’ayant amenée, en toute impunité, à bafouer l’honneur d’un citoyen innocent. C’est en lisant ses frustrations « je n’ai même pas reçu d’invitation pour assister à la présentation des candidats en présence de Marine Le Pen », Messieurs Alloin et Launay « n’ont même pas daigné me rappeler ! », que je crains qu’elle n’ait été motivée que par son orgueil et son désir de vengeance.

Jean-Jacques Barnay, le 19 février 2015. »