Politique de gauche

CHALON 2 - Dernière réunion publique de Dominique Copreaux et Ahmed Bouchaïr - "On aimerait bien connaître l’avis de Mme Chouit sur la décision du maire"

CHALON 2 - Dernière réunion publique de Dominique Copreaux et Ahmed Bouchaïr -  "On aimerait bien connaître l’avis de Mme Chouit sur la décision du maire"

Pour leur dernière réunion publique avant le 1er tour des élections ce dimanche, les candidats de la majorité départementale sur le canton de Chalon 2, Ahmed Bouchaïr et Dominique Copreaux, avaient invité le président de leur comité de soutien : le sénateur Jérôme Durain.

« Lorsque Dominique et Ahmed m’ont demandé de présider leur comité de soutien, je n’ai pas hésité un instant. En effet, le canton de Chalon 2 est celui sur lequel j’habite. Par ailleurs, comment ne pas encourager ceux qui, dans la période actuelle – une période en proie à la ‘’sinistrose’’ –, accepte de s’engager ? Il m’a paru tout naturel d’accepter leur proposition ». C’est ainsi que Jérôme Durain a débuté son discours, avant de dire tout le bien qu’il pense d’Ahmed Bouchaïr, de Dominique Copreaux et de leurs remplaçants Jean-Pierre Chopard et Julie Volet.

Mais le sénateur n’était pas là que pour passer la brosse à reluire d’usage en de telles circonstances. En effet, la mise en valeur attendue prononcée, Jérôme Durain a montré aux personnes composant l’assistance de quel bois il pouvait se chauffer.

« Dimanche, on élit des conseillers départementaux, pas des conseillers municipaux »

En écho à Ahmed Bouchaïr et Dominique Copreaux, qui venaient de dresser le bilan de onze ans d’une gestion du Département par la gauche, Jérôme Durain a lui aussi rappelé que « le Département, contrairement à ce que distillent la droite départementale, est très bien géré ». «  Une bonne gestion souligné récemment par BFM business, le quotidien économique Les Echos et les Cybercontribuables ».

Ceci fait, il a tenu à préciser à  l’intention de Jean-Vianney Guigue et d’Amelle Chouit que dimanche, on n’allait pas refaire le match des municipales de l’année dernière, comme incitent à le faire les documents de ces deux candidats de l’UMP sur le canton de Chalon 2. En effet, a souligné Jérôme Durain : « dimanche, on élit des conseillers départementaux, pas des conseillers municipaux ».

            « Gilles Platret a dérangé la vie des écoliers, juste pour passer à la télé »

Ces explications de texte apportées aux deux conseillers municipaux candidats sur Chalon 2, Jérôme Durain est revenu sur la décision de Gilles Platret de supprimer les repas de substitution dans les cantines scolaires. « Une décision que même l’ancien maire de la ville, Dominique Perben, a contesté, sortant pour l’occasion de plus de dix ans de silence sur la vie locale chalonnaise… ».

Avant de qualifier celle-ci de « coup médiatique franchement calculé », le sénateur a tenu à prévenir : « contrairement à ce que font d’autres, il ne faut pas perdre ses nerfs dans cette affaire. Gilles Platret n’est pas passé au FN. Malheureusement, c’est pire que cela. En effet, si au moins il n’avait fait que suivre la direction vers laquelle le portent ses idées…Le problème, c’est que l’on est face ici à du cynisme 100 %, cette annonce étant conçue pour faire apparaître le maire de Chalon comme une personnalité de droite en vue au niveau national ». Car, au fond, c’est bien cela qu’a fait Gilles Platret : il a « dérangé la vie des écoliers, juste pour passer à la télé ».

« Vous êtes l’inverse de ce à quoi on a assisté cette semaine »

Manifestement, la façon de faire de la politique de Gilles Platret ne passe pas auprès de Jérôme Durain. En effet, pour ce dernier, « la méthode Platret appelle une autre façon de faire de la politique ». Ce que, précisément, proposent Ahmed Bouchaïr, Dominique Copreaux et leurs remplaçants qui, ensemble, sont, selon le sénateur, « l’inverse de ce à quoi on a assisté cette semaine ».

« On aimerait bien connaître l’avis de Mme Chouit »

D’après le sénateur, quand Gilles Platret prend une décision, c’est de « façon solitaire », « dans le dos de ses conseillers municipaux ». Preuve en est que « l’un d’entre eux, M. Morin, s’en est publiquement offusqué, en déplorant un manque de concertation ». Au moins, « celui-ci aura-t-il dit ce qu’il pensait de la décision du maire », a tenu à souligner le sénateur. En effet, pour ce dernier, « on attend toujours les clarifications des conseillers municipaux candidats. D’ailleurs on aimerait bien connaître l’avis de Madame Chouit. »

 

Laurent Guillaumé