Saône et Loire économie

Avec une commande de 2 millions d’euros le Pôle Industrie du Réseau Galilé valide son concept

Avec une commande de 2 millions d’euros le Pôle Industrie du Réseau Galilé valide son concept

La stratégie structurelle du Réseau Galilé porte ses fruits. Son Pôle Energie vient de signer un contrat portant sur la construction d’un banc de contrôle ultra-son pour un montant de 2 millions d’euros. Et qui impliquera toute la synergie et les compétences des entreprises qui le composent.

Communiqué de presse

En un peu plus d’une décennie, Eric Michoux a su constituer un Réseau Galilé intelligent, axé sur trois pôles stratégiques : la manutention, l’énergie et l’industrie. Cette concentration de forces pluridisciplinaires répond à une demande très forte des grands donneurs d’ordres qui souhaitent, dans leur immense majorité, un seul interlocuteur pour un même projet. « C’est aussi, pour nous, la possibilité de nous positionner sur des marchés industriels a grands enjeux financiers en faisant une offre globale qui met en avant nos savoir-faire et la motivation de nos équipes » explique Jean-Claude Boyer, patron du Pôle Industrie.

Un concept payant qui a permis de décrocher une affaire de deux millions d’euros, auprès d’un des leaders mondiaux de la fabrication de tubes, soit une charge de travail estimée à 12 400 heures. Ce banc de contrôle ultra sons permettra d’effectuer des essais non destructifs sur des tubes allant de 30 à 140 mm de diamètre. Une telle machine n’existe pas à ce jour sur le marché, il faut l’inventer de toutes pièces à partir du cahier des charges fourni par le client.

C’est l’entreprise Provéa, implantée à Vénarey les Laumes qui assure la maîtrise d’œuvre du projet et travaille en synergie avec PI System Automation (Romagnat), Farman (Joué les Tours), Manu System (Venarey les Laumes), Escofier (Chalon sur Saône). Chacun jouera sa partition, que ce soit sur les techniques de robotique, celles du convoyage ou bien dans l’assemblage et les soudures spéciales.  « On a rassemblé une forme de GIE d’entreprise autour de ce dossier, et avec un double intérêt, ce GIE intra groupe et du fait de ses compétences se suffit à lui-même. Nous n’avons pas besoin de faire appel à des métiers extérieurs » conclut Jean-Claude Boyer.

Les premières réunions de travail s’enchainent et on y trouve une forme de dynamisme rare…celle initiée par le partenariat inter entreprises.