Saône et Loire économie

Réseau Galilé en Chine - Sur les traces d'une Bourgogne toujours présente dans le patrimoine

Réseau Galilé en Chine - Sur les traces d'une Bourgogne toujours  présente dans le patrimoine

Après les USA, les pays de l'Est, l'Inde, c'est la Chine qui intéresse le Réseau Galilé. Une vraie opportunité de croissance dans un pays qui connait une activité difficilement imaginable ici. La Bourgogne a sa cité, au cœur de Shanghaï...Eric Michoux, l'élu bourguignon du sud lui a rendu hommage.

Le Réseau Galilé pousse ses pions sur le grand échiquier planétaire. Eric Michoux, son président fondateur et Jean-Claude Boyer, directeur général d'Escofier et Farman, rentrent tout juste d'un voyage de cinq jours dans l'Empire du Milieu. Pour rencontrer des partenaires institutionnels, des clients et mettre sur pieds une force commerciale digne de ce nom pour y développer le "made in France". Un concept qui intéresse beaucoup les chinois qui, pour leur image de marque, mais également pour tirer leur production vers le haut sont demandeurs de très haute technologie. Celle développée à Chalon sur Saône les intéresse beaucoup.

Avec ses vingt trois millions d'habitants, Shanghaï est la ville la plus peuplée de Chine. Ouverte sur la mer, c'est aussi le grand port commercial de l'Asie, sans doute la plus grande concentration de containers de la planète. Cette partie de la Chine est plus qu'active, on y compte actuellement, quelque milliers de grues posées sur des chantiers immenses, on construit, building après building, le devenir du pays.

Mais à côté de ça, il y a toute une partie traditionnelle. des constructions en total décalage avec le verre et l'acier qui, petit à petit, se laisse envahir par les tours, toujours plus hautes, toujours plus spectaculaires sur le plan architectural. A deux pas du centre ville,  là où se retrouvent toutes les grandes marques européennes du luxe, dans les boutiques au look incroyable, il y a la Cité Bourgogne. Construite au milieu du XIXe siècle par la concession française, la cité Bourgogne est composée de Shikumen, littéralement « arche en pierre », qui sont des lilongs ou ruelles au style architectural hybride. Mu d’un concept d'économie d'espace et de non-promiscuité pour une classe moyenne, un compromis entre la cour traditionnelle chinoise et les allées pavillonnaires occidentales a vu le jour. La Cité bourgogne, dont le nom avait été choisi par le patron de la légation française a Shanghaï en hommage aux  racines de sa famille, est un des rares spécimens de shikumen encore sur pied et qui, conçue à l'époque pour une centaine de familles en abrite aujourd'hui 450 ! Un planton en uniforme en assure la garde, mais dans une bonne humeur générale.

Accompagné par l'élu en charge du développement économique de la ville et par Jean-Claude Boyer,  Eric Michoux, le maire d'Epervans a rendu hommage à ce quartier, baptisé Bugaoli (la Bourgogne)  qui, sur quelque deux cents mètres de rue, rassemble quasiment l'équivalent d'un quart de la population de sa commune. Certes, le cadre de vie n'a rien à voir, mais il y a de l'émotion dans ce qui est encore, un petit coin de Bourgogne et les chinois  sont très attachés à ce petit coin de France.