Saône et Loire économie

Le Made In Chalon et le Made In Bresse à la conquête de la Chine avec un réseau Galilé tourné à l'export

Le Made In Chalon et le Made In Bresse à la conquête de la Chine avec un réseau Galilé tourné à l'export

A peine rentré des USA et de Chine, paré pour repartir en Russie et en Inde. Le Réseau Galilé est sur la dynamique de l’export. Une affaire de partenariat avec la CCI, la BPI, Business France et la Coface. Eric Michoux, Pdg de Galilé et Jean-Claude Boyer, directeur général d’Escofier ont fait le point. Avec des projets pour le Chalonnais et la Bresse.

« Aller à l’export, c’est dans nos gênes. Mais c’est aussi parce que la qualité de nos productions fait l’unanimité sur des marchés qui, aujourd’hui, sont à dimension planétaire » confie Eric Michoux, lors de la conférence de presse tenue en présence de Bernard Echalier, président de la CCI 71, Geneviève Moebs, en charge de l’export auprès de la CRCI, Valérie Merle, déléguée régionale de Business France pour la Bourgogne et de Simon Demarelatrous représentant la Banque Publique d’Investissements.

Pour le globe trotter de Réseau Galilé, Jean-Claude Boyer, c’est simple « il n’y a qu’en France que l’on croit que notre industrie est nulle. Lorsqu’on va sur les salons internationaux, on rencontre des industriels étrangers attentifs et très intéressés par nos productions et qui souhaitent travailler avec nous». Trois voyages plus loin, il rentre d’une semaine bien chargée à Shanghaï où, avec le soutien des institutions, CCI, BPI et Business France, il a rencontré, en compagnie d’Eric Michoux, les futurs partenaires commerciaux d’Escofier pour la commercialisation de ses machines outils. La société Win Woo, désormais, représentera les intérêts du Réseau Galilé en Chine. Déjà quatre machines Escofier « nouvelle génération » sont en activité dans l’industrie automobile….et ce n’est qu’un début, le marché automobile est estimé à 32 millions de véhicules vendus chaque année pendant les cinq années à venir. Tous les grands constructeurs (et clients d’Escofier et Farman) sont là-bas, à l’assaut de ce nouvel eldorado.

La recette, selon Jean-Claude Boyer pour bien appréhender les marchés, quel que soit le pays, c’est d’y aller avec humilité et respect pour la culture locale.

Mais le Réseau Galilé, c’est aussi de l’électronique de pointe avec Peinta (Vichy) et P.I. à Clermont Ferrand, de l’expertise sur le non destructif  et la tubulure fine avec Provéa et Manusystem à Vénarey les Laumes ainsi qu’une avance certaine dans la robotique avec Farman à Joué les Tours. Autant de savoir faire qui ont leur place suir des marchés très demandeurs.

Ce que soutient le président Bernard Echalier « nous sommes, en Saône-et-Loire, sur un terrain d’excellence, notamment sur le nucléaire civil, mais ce n’est pas pour autant aussi facile que ça que d’aller à l’export. Il faut une vraie volonté de l’entreprise. » Et de rendre hommage à « l’équipe de France de l’export » constituée autour des institutions consulaires de la CCI, la BPI, Business France et la Coface. « Il y a des moyens financiers pour soutenir même les plus petites entreprises. Notre CCI est là pour l’accompagnement et ce n’est pas par hasard si la Bourgogne est une des rares régions de France à être positive à l’export et la Saône-et-Loire y est pour 43 % du résultat. Et ils est démontré, statistiques à l’appui qu’une entreprise qui va sur ces marchés y acquiert plus de rentabilité » a-t-il conclu.

Vendre du Made In Chalon et Made In Bresse

« Lorsque l’on dit qu’on est Français, sur un salon, ça va tout de suite mieux, que ce soit à Moscou, Chicago ou Shanghaï » explique Eric Michoux. Ardent défenseur du Made In France, il souhaite aller encore plus loin avec la mise en avant d’un logo « Made In Chalon » qui donnerait une autre dimension au savoir faire local. « Et on pourrait y ajouter le Made in Bresse, sans problème, puisque nos machines outils font appel à de la sous traitance bressanne. Et lorsqu’on dit aux Chinois que nous produisons les meilleurs poulets de la planète, eux qui en sont friands, ne demandent qu’une chose, à venir voir sur place. D’ailleurs je pense leur organiser une visite prochaine du marché de Louhans et une rencontre avec les producteurs » dit-il.