Saône et Loire économie

Les Chambres de Métiers et de l’Artisanat demandent la concertation la plus large sur les mesures de soutien à l’apprentissage

En Bourgogne, 4300 jeunes sont actuellement formés en apprentissage dans une entreprise artisanale. Le secteur reste le premier formateur d’apprentis à l’échelle régionale et nationale.

 

Suite aux différentes annonces pour soutenir l’apprentissage, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat apportent les précisions suivantes :

 

·         L’opération zéro charge (salaire et charges), dès la rentrée de septembre 2015, pour les entreprises qui embaucheront des apprentis mineurs à la rentrée 2015 est positive. Pour autant et afin de ne pas stigmatiser les élèves en difficulté (les décrocheurs) et d’ouvrir cette voie d’excellence à tous les élèves, il faut qu’une consigne officielle soit donnée aux organismes publics d’orientation de présenter l’apprentissage comme une voie de formation valorisante.

 

·         La décision qui vient d’être communiquée d’associer les apprentis, dans certaines conditions, à la future prime d’activité va permettre aux  apprentis, en particulier les plus de vingt ans, de toucher un complément de rémunération indispensable. Cette aide permettra aux entreprises de les embaucher en limitant le surcoût lié à leur âge.

 

·         Pour obtenir une véritable relance de l’apprentissage, alarmées par un certain nombre de dissonances, les Chambres de Métiers et de l’Artisanat demandent que la concertation reste la feuille de route. Il parait anormal que la réunion organisée le 12 mai à Matignon écarte de fait les chambres de métiers et de l’artisanat, principales interlocutrices des régions.

 

·         Les actions lancées lors de la journée de mobilisation pour l’apprentissage du 19 septembre 2014 par le président de la République et avec l’accord de tous les participants doivent être évaluées et analysées. Les entreprises, pour embaucher, ont besoin de mesures stables et de visibilité… et de reprise économique.