Saône et Loire économie

L’entreprise Guinot réalise une première technologique en Bourgogne….et va rassurer les élus

L’entreprise Guinot réalise une première technologique en Bourgogne….et va rassurer les élus

Le grand chantier de la piste automobile Christophe Vaison est en voie d’achèvement. Le BTP est en première ligne. L’entreprise de travaux publics Pascal Guinot, de Montchanin vient de réaliser un petit exploit technique. Et qui va rassurer bien des élus.

Les quelque deux kilomètres de pistes du circuit auto de Torcy, imaginés et développés par Christophe Vaison, et dont les compétences en matière d’équipements et compétitions au niveau européen ne sont plus à démontrer sont en voie d’achèvement.  Le chantier est animé et les engins mécaniques mettent les bouchées doubles pour que ce circuit soit une réussite…et à l’heure !

 Cette semaine, c’est l’entreprise de BTP basée à Montchanin et managée par Pascal Guinot qui a créé l’événement en réalisant une première en Bourgogne, la pose d’un peu plus de 220 mètres linéaires de tuyauteries d’alimentation des bornes à incendie…sans ouvrir la chaussée, tout en passant à 2,50 au dessous de celle-ci. On a remis au gout du jour une technique testée il y a quelques décennies, puis abandonnée au profit de moyens plus radicaux. Pour ce faire il a fallu déployer une technologie de pointe consistant à n’ouvrir qu’un petit espace à l’entrée du chantier et un autre à sa sortie. Juste la place pour introduire une fraise destinée à percer le tunnel et à aiguiller des tuyaux allant jusqu’à 220 mm de diamètre. Le tout, piloté par un système informatique pointu, après un repérage préalable et un marquage par détection radar de tous les réseaux déjà en place. C’est ainsi qu’il a été possible de passer, sans inconvénient, entre des alimentations de gaz, d’électricité et des évacuations d’eaux usées. Et le tout, posé en à peine 24 heures !

Cette technologie de pointe que développent les équipes de l’entreprise Guinot à nécessité une formation spécifique pour ses intervenants et, surtout, un gros investissement financier sur le matériel.

L’intérêt de développer un tel programme, c’est selon Pascal Guinot « la possibilité, aujourd’hui, de réduire les coûts de chantier de façon significative. Tout en évitant de dégrader la voirie et ainsi de préserver l’environnement. C’est du sable, du gravier, du revêtement qu’on économise » Et lorsque l’on connaît les besoins énormes de réfection de voiries dans les collectivités locales et, à l’inverse, du peu de moyens financiers dont elles disposent, nul doute que cette innovation va les interpeler.