Saône et Loire économie

Une première en France... CGPME, CAPEB, UPA et RSI main dans la main pour une meilleure pédagogie

Une première en France... CGPME, CAPEB, UPA et RSI main dans la main pour une meilleure pédagogie

Et c'est en Saône et Loire que ça se passe. Ce lundi matin, à Chalon, les organisations patronales étaient réunies en présence des représentants du très décrié RSI afin de signer une convention permettant une meilleure pédagogie.

"L'Arc Patronal", à savoir celui composé autour de la CGPME Saône et Loire  représentée par son président Gilles Penet, l'UPA représentée par Toni Spinazze, la CAPEB par Alfred Morais et le RSI, représenté par son président régional Jean-Pierre Roullet, ont signé une convention permettant de mieux appréhender ce qu'est le RSI. Pas question ici de faire un énième débat sur l'existence proprement dite de ce régime mais bel et bien d'en assurer son fonctionnement et surtout une meilleure promotion. C'est un acte fort qui a été signé ce lundi matin à l'Ibis Europe à Chalon sur Saône, l'occasion pour Emmanuel Leblanc, Secrétaire Général de la CAPEB, de rappeler la pertinence du dispositif, et de "rappeler que le patronat est attaché à ce dispositif qui certes doit subir encore quelques aménagements dans ses modes de fonctionnement. Rappelons que ce n'est pas le RSI qui fixe les taux de cotisations mais bien le Parlement sur proposition du gouvernement. Il nous faut lutter contre la désinformation et rappeler les améliorations relevées au fil des ans sur le dispositif". 

Concrètement la convention permettra d'assurer un plus large suivi des patrons confrontés aux méandres du dispositif. Des permanences régulières seront assurées par les techniciens du RSI auprès des dites organisations patronales. L'occasion d'avoir un interlocuteur en face et surtout des réponses. Une évolution saluée par l'ensemble des organisations patronales qui n'ont pas hésité à rappeler que certes le RSI n'est pas parfait mais que comme l'affiche un rapport de la Cour des Comptes en date de l'automne dernier, un passage au régime général, ne serait pas la meilleure des perspectives. 

Laurent Guillaumé