Politique de gauche

Les parlementaires socialistes de Saône et Loire appellent à la solidarité vis à vis des réfugiés

Les parlementaires socialistes de Saône et Loire appellent à la solidarité vis à vis des réfugiés

Jérôme Durain - Sénateur, Christophe Sirugue, Cécile Untermaier, Philippe Baumel - députés des Ve-IVe et IIIe circonscriptions de Saône et Loire, accompagnés de Stéphane Guiguet - 1er Fédéral du Parti Socialiste ont tenu une conférence de presse.

Les parlementaires socialistes ont souhaité appeler les communes de Saône et Loire à rejoindre le réseau des villes solidaires. La Saône et Loire est en mesure d'accueillir sa part de réfugiés ont martelé les élus socialistes, quelques heures après, la réunion des maires ruraux de Saône et Loire, dont certains ont d'ores et déjà fait savoir leurs volontés d'accueillir des réfugiés. "Il s'agit pour nous d'inviter les élus républicains et apparentés à suivre un vaste mouvement solidaire" a lancé Jérôme Durain. 

"On est dans un devoir d'asile, c'est un Appel solennel qui est lancé. On se doit d'accompagner l'Allemagne dans l'effort entrepris pour accueillir les milliers de réfugiés en mettant en place un plan départemental d'accueil". "Il y a une prise de conscience et une belle opportunité que chacun doit saisir" ont lancé les parlementaires, appelant à ce que l'ensemble des structures se mobilisent afin d'évaluer les capacités d'accueils. Jérôme Durain est même allé plus loin, avec la possibilité de flêcher une partie de la réserve parlementaire à destination des communes mobilisées dans l'accueil. 

La France doit accueillir 24 000 réfugiés... qu'est ce que c'est à l'échelle des 36 000 communes ? ont-ils lancé.

Cécile Untermaier a rappelé chacun à lire "le fronton de nos hôtels de ville avec notre belle devise de la fraternité". 

"On a rendez-vous avec l'Histoire, à nous de saisir de l'opportunité" a complété Jérôme Durain alors "que la mobilisation doit être à la hauteur de la crise" pour Christophe Sirugue.

Les élus ont rappelé "que c'est une chance pour notre pays. Il ne faut pas en avoir peur même si l'opinion publique est réticente. Mais là il y a une urgence à traiter. A nous de respecter nos principes fondateurs d'accueil et de fraternité". 

Laurent Guillaumé