Politique de gauche

Christophe Sirugue… dit non à prolongation de l'Etat d'Urgence en France

Christophe Sirugue… dit non  à prolongation de l'Etat d'Urgence en France

Ils ne sont que 11 députés socialistes à avoir osé dire non à la politique gouvernementale sur le dossier de la prolongation de l'Etat d'Urgence. Ne cherchez pas les fameux frondeurs… d'ailleurs !

Photo Laurent Guillaumé - Info-chalon.com 

Fidèle à sa prise de position publique, le député de Saône et Loire, Christophe Sirugue, a dit non à la prolongation de l'Etat d'Urgence en France, au même titre que 10 autres députés socialistes, 8 écologistes, 9 du Front de Gauche, 1 Républicain et 2 non-inscrits. Tous les autres ont, soit joué la politique de la chaise vide ou voté pour. En novembre dernier, ils étaient 558 à s'être exprimé pour l'instauration de l'Etat d'Urgence. Ce mardi, ils n'ont été que 246 députés à s'exprimer. Un sacré coup porté là encore à la représentation nationale qu'on est en droit d'attendre dans pareille situation. Sans doute que certains parlementaires nous rétorqueront qu'ils étaient occupés sur leurs circonscriptions... sauf que l'excuse n'est pas admise dans pareille situation. Le courage de l'acte est d'importance dans une telle situation. 

Sur son profil Facebook, le député de Saône et Loire, justifie son vote, "la menace terroriste est forte encore aujourd'hui. Elle doit nous conduire à maintenir nos efforts notamment en terme de renseignements pour déjouer les potentiels actes qui pourraient être perpétrés sur notre territoire. Pour autant j'ai voté contre la demande de prolongation de l'état d'urgence. Je considère en effet que ce régime dérogatoire à l'état de droit ne peut perdurer trop longtemps. 
C'est un effort conséquent qui est demandé à nos forces de l'ordre comme j'ai pu le mesurer hier en visitant le commissariat de police de Montceau ou comme je le constate à chaque départ ou arrivée en gare TGV du Creusot Montceau pour ce qui concerne les gendarmes, sans que je n'ai le sentiment que la mobilisation soit effectuée au bon endroit. 
C'est surtout en démocratie, difficile de voir les procédures administratives prendre le pas sur les procédures judiciaires. 
C'est en conscience que j'ai effectué ce vote difficile, après avoir voté une première prolongation il y a trois mois".

Laurent Guillaumé