Saône et Loire économie

La délégation sénatoriale aux entreprises s'est posée en Saône et Loire

La délégation sénatoriale aux entreprises s'est posée en Saône et Loire

Sur l'invitation de Jérôme Durain, la délégation sénatoriale aux entreprises présidée par Elisabeth Lamure, Sénateur LR du Rhône, organisait une table ronde autour d'une quinzaine de chefs d'entreprise du département.

Composée d'une quarantaine de sénateurs, la délégation sénatoriale aux entreprises regroupe toutes les sensibilités politiques du Sénat. Depuis sa création en 2014, elle multiplie les déplacements sur les territoires afin de recenser la situation des entreprises françaises et surtout de recenser tous les obstacles à leur développement. Jérôme Durain, Sénateur (PS) de Saône et Loire et Vice-Président de la délégation a convié ses homologues à se pencher sur le cas de la Saône et Loire qui additionne un fort tissu industriel et une activité agricole et viticole prédominante. Autour d'une quinzaine de chefs d'entreprise issus de toutes les branches économiques, c'est un échange qui était organisé, permettant aux sénateurs de mieux appréhender la réalité économique de nos territoires. 

De son côté, la délégation aux entreprises lutte pour la simplification des normes et des éléments administratifs. Des éléments qui remontent sans cesse du terrain, et ce quelque soit la taille et le secteur d'activité de l'entreprise. Au cours de l'automne dernier, la même délégation organisait une table ronde au Sénat sur le thème de l'apprentissage,  en présence d'économistes, des chambres consulaires, de chefs d'entreprises, d'apprentis et d'organisme de formation. 

Pour Elisabeth Lamure, "on est là pour écouter, recenser les difficultés et les attentes mais c'est unanime, tous nous font remonter les difficultés face au poids de l'administration, au bulletin de paye qui s'allonge, au poids des normes, à l'instabilité fiscale et réglementaire, au compte pénibilité, à la formation ou encore à la problématique de la transmission des entreprises. La France est à la traîne, et à chaque directive, elle en rajoute. Il faut proposer une loi constitutionnelle obligeant à chaque instauration d'une norme nouvelle, la suppression d'une norme ancienne, ou encore interdire la superposition de loi européenne". 

Laurent Guillaumé