Bourgogne
Marie-Guite Dufay affiche son autorité sur la Bourgogne-Franche Comté
Publié le 21 Juin 2016 à 11h34

Dans la répartition des directions entre Besançon et Dijon, elle a fait des choix qu'elle assume. Y compris contre une relative pression médiatique…
«La loi prévoit que l'on doit avoir statué, avant le 30 juin, sur le nom, sur le chef lieu que l'on doit confirmer ou pas, sur le siège de l'Hôtel de Région et le lieu des assemblées ; et sur l'organisation administrative.
Sur le siège la loi prévoit que le siège et l'assemblée de région ne peuvent pas être au même endroit. J'ai souhaité un juste équilibre. Dijon et Besançon présentent une configuration de villes d'importance identique. Je recherche ce qui me semble le plus équilibré. Je ne vais pas chercher les 3/5 des voix», explique Marie-Guite Dufay, alors que se profile la session qui entérinera des choix de répartition entre Dijon et Besançon.
Si une ville avait dirigée par la droite et une autre par la gauche, sans doute aurait-elle était accusée de privilégier la seconde par rapport à la première. Mais le fait que Dijon et Besançon soient toutes deux administrées par des élus socialistes ne lui a pas pour autant facilité la tâche. François Rebsamen d’un côté, Jean-Louis Fousseret de l’autre ont passé le printemps à pousser leur avantage, à tenter de rafler la mise, comme on le fait au Casino. Ils ont joué au poker menteur, puis au Black Jack. Mais en oubliant que dans ce jeu de stratégie, si le joueur le plus à gauche à l’avantage de voir ses adversaires tomber ses cartes, c’est en cas d’égalité toujours la banque qui gagne.
Sur le siège la loi prévoit que le siège et l'assemblée de région ne peuvent pas être au même endroit. J'ai souhaité un juste équilibre. Dijon et Besançon présentent une configuration de villes d'importance identique. Je recherche ce qui me semble le plus équilibré. Je ne vais pas chercher les 3/5 des voix», explique Marie-Guite Dufay, alors que se profile la session qui entérinera des choix de répartition entre Dijon et Besançon.
Si une ville avait dirigée par la droite et une autre par la gauche, sans doute aurait-elle était accusée de privilégier la seconde par rapport à la première. Mais le fait que Dijon et Besançon soient toutes deux administrées par des élus socialistes ne lui a pas pour autant facilité la tâche. François Rebsamen d’un côté, Jean-Louis Fousseret de l’autre ont passé le printemps à pousser leur avantage, à tenter de rafler la mise, comme on le fait au Casino. Ils ont joué au poker menteur, puis au Black Jack. Mais en oubliant que dans ce jeu de stratégie, si le joueur le plus à gauche à l’avantage de voir ses adversaires tomber ses cartes, c’est en cas d’égalité toujours la banque qui gagne.
Au nom du bon sens
Alors en «bonne banquière» de ce jeu de domino politique et directionnel, Marie-Guite Dufay, en dépit des pressions politiques exercées par les uns et les autres de ses amis, en dépit du tempo médiatique qu’on a voulu lui imposer, en la culpabilisant sur le thème «elle ne fait rien pour la Franche-Comté», a finalement décidé d’arbitrer. Pour mieux se jouer du supplice chinois que certains voulait lui imposer.
«Deux principes ont guidé. Le bon sens, pour que l'assemblée soit à Dijon, car c'est plus facile. Dijon occupe une position centrale. Et puis il y a un hémicycle à Dijon que l'on n'a pas à Besançon. Il faudra améliorer un peu la sonorisation…
Donc le siège est à Besançon, au nom de l'équilibre. La Préfecture est à Dijon et le siège à Besançon. Cette dissociation était prévue par la loi.
Une organisation a été co-construite, avec le miroir avec l'organisation de l'Etat», a-t-elle précisé ce lundi.
Et d’ajouter : «550 fonctionnaires régionaux sont à Dijon, 470 à Besançon. Les chiffres restent les mêmes. Ce sont les directeurs qui sont localisés à Dijon ou à Besançon».
Comme chacun pourra le lire sur la carte ci-dessous, des choix ont été faits.
«Deux principes ont guidé. Le bon sens, pour que l'assemblée soit à Dijon, car c'est plus facile. Dijon occupe une position centrale. Et puis il y a un hémicycle à Dijon que l'on n'a pas à Besançon. Il faudra améliorer un peu la sonorisation…
Donc le siège est à Besançon, au nom de l'équilibre. La Préfecture est à Dijon et le siège à Besançon. Cette dissociation était prévue par la loi.
Une organisation a été co-construite, avec le miroir avec l'organisation de l'Etat», a-t-elle précisé ce lundi.
Et d’ajouter : «550 fonctionnaires régionaux sont à Dijon, 470 à Besançon. Les chiffres restent les mêmes. Ce sont les directeurs qui sont localisés à Dijon ou à Besançon».
Comme chacun pourra le lire sur la carte ci-dessous, des choix ont été faits.
45/55 c'est mieux que 42/58...
En terme de population, les départements de l’ex Franche-Comté pèsent pour 42% de la population de la nouvelle grande Région.
«Au bout du compte, en quoi l'équilibre n'est pas respecté ? Si j'additionne j'arrive à 45%». Dit-elle. 45% des directions pour Besançon et donc 55% des directions pour Dijon, y compris celle de la recherche et de l’enseignement supérieur, ce qui lui a été médiatiquement reproché lundi, dans les journaux du groupe EBRA, y compris dans les deux quotidiens de l’ex-Bourgogne. Tiens, tiens, il y aurait donc désormais une ligne médiatique officielle imposée par Besançon ?
A ce stade de la réflexion et du commentaire, il nous semble important à creusot-infos d’affirmer que l’essentiel n’est pas de savoir où se trouvent les directions des services. Ce qui importe c’est la cohérence autant que l’efficacité. Et qui dit efficacité, dit gains financiers. Car faut-il le rappeler, Manuel Valls avait annoncé que les fusions des Régions allaient permettre de réaliser des économies.
Sont-elles encore à l’ordre du jour. Les ambassadeurs du maximum pour Besançon ou du maximum pour Dijon, y ont-ils songé ? Ou bien considèrent-ils que cela est accessoire ?
Il est temps que l’on passe à autre chose, que la Région apporte les preuves qu’elle est réellement au travail. Encore faudrait-il pour cela qu’elle soit capable de communiquer. Et là ce n’est pas encore gagné. Car depuis six mois la Bourgogne – Franche-Comté semble en panne. Elle s’est plus distinguée par ses querelles intestines duplication non raisonnée des guerres de courants au PS, que de son intérêt général à avoir et donc donner une bonne image. Quand on voit que le vice-président en charge de l’économie a démissionné sans aller au terme de six mois de ses attributions, on se dit que la machine a besoin d’être secouée pour enfin se mettre en marche et expliquer ce que la Grande Région décide, fait, investit...
«Au bout du compte, en quoi l'équilibre n'est pas respecté ? Si j'additionne j'arrive à 45%». Dit-elle. 45% des directions pour Besançon et donc 55% des directions pour Dijon, y compris celle de la recherche et de l’enseignement supérieur, ce qui lui a été médiatiquement reproché lundi, dans les journaux du groupe EBRA, y compris dans les deux quotidiens de l’ex-Bourgogne. Tiens, tiens, il y aurait donc désormais une ligne médiatique officielle imposée par Besançon ?
A ce stade de la réflexion et du commentaire, il nous semble important à creusot-infos d’affirmer que l’essentiel n’est pas de savoir où se trouvent les directions des services. Ce qui importe c’est la cohérence autant que l’efficacité. Et qui dit efficacité, dit gains financiers. Car faut-il le rappeler, Manuel Valls avait annoncé que les fusions des Régions allaient permettre de réaliser des économies.
Sont-elles encore à l’ordre du jour. Les ambassadeurs du maximum pour Besançon ou du maximum pour Dijon, y ont-ils songé ? Ou bien considèrent-ils que cela est accessoire ?
Il est temps que l’on passe à autre chose, que la Région apporte les preuves qu’elle est réellement au travail. Encore faudrait-il pour cela qu’elle soit capable de communiquer. Et là ce n’est pas encore gagné. Car depuis six mois la Bourgogne – Franche-Comté semble en panne. Elle s’est plus distinguée par ses querelles intestines duplication non raisonnée des guerres de courants au PS, que de son intérêt général à avoir et donc donner une bonne image. Quand on voit que le vice-président en charge de l’économie a démissionné sans aller au terme de six mois de ses attributions, on se dit que la machine a besoin d’être secouée pour enfin se mettre en marche et expliquer ce que la Grande Région décide, fait, investit...
Quoi vraiment pour lutter contre le chômage ?
Et si Marie-Guite Dufay a annoncé, une première phase de 20 millions d’euros, immédiatement pour le bâtiment et les travaux publics, sur un fond de travaux mobilisable à condition que les travaux soient prêts à être réalisés, une simple division suffit pour comprendre qu’il faudra encore beaucoup d’énergie et d’actes politiques pour répondre non pas aux enjeux, mais déjà aux urgences. Car 20 millions divisés par huit, ça fait 2,5 millions par département. C’est bien. Mais cela ne peut être suffisant dans une Région où l’inversion de la courbe du chômage est encore loin d’être actée, même si Michel Neugnot ne manque pas de préciser : «Ces 10 millions s’intègrent dans un plan général de 246 millions mobilisables. On a par exemple 10 millions pour le très haut débit dans l'Yonne».
Deux exemples de la morosité économique ambiante avec des gros cailloux dans les chaussures : En Saône-et-Loire, au Sud-Est de la grande Région, les mauvaises nouvelles se sont accumulées avec Metso, Terex, Allia, pour ne citer que trois entreprises… Et dans le Doubs, au Nord-Est de la Grande Région, chez Peugeot les ouvriers commencent à être priés de rester à la maison, avec de redoutées semaines de chômage technique…
Il ne faudrait pas que la première région industrielle de France perde (trop vite) son statut ! Qu'elle devienne aux yeux de l'opinion seulement la Région du Comté, du Charolais et du vin... quand il n'est pas grêlé !
Deux exemples de la morosité économique ambiante avec des gros cailloux dans les chaussures : En Saône-et-Loire, au Sud-Est de la grande Région, les mauvaises nouvelles se sont accumulées avec Metso, Terex, Allia, pour ne citer que trois entreprises… Et dans le Doubs, au Nord-Est de la Grande Région, chez Peugeot les ouvriers commencent à être priés de rester à la maison, avec de redoutées semaines de chômage technique…
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Alain BOLLERY

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