Chalon dans la rue

30ème édition de Chalon dans la rue : part des anges

30ème édition de Chalon dans la rue : part des anges

Retrouvez les « substances volatiles » de la 30ème édition du festival de Chalon dans la rue, saisies par les photos d’Info-Chalon.com.

« La part des anges ». Cette expression, vous en avez peut-être déjà entendu parler si vous êtes amateur de Whisky, de Cognac ou de ce breuvage hors du commun qu’est le Vin Jaune du Jura. Elle sert à désigner la partie du volume d’un alcool qui s’évapore pendant son vieillissement en fût. Elle aurait pour origine l’alchimie qui désignait par « anges » les « substances volatiles ». 

Si vous avez déjà visité des caves de Cognac, vous savez peut-être que cette « part des anges » (les vapeurs d’alcool, pour faire simple) est à l’origine d’une vie remarquable quand on se balade dans les chais : celle d’un champignon microscopique – le Baudoinia compniacensis – qui recouvre, en les noircissant, les pierres des murs de la région, ce qui, autrefois, permettait assez facilement de repérer les productions clandestines… 

A chaque édition de Chalon dans la rue, il existe un phénomène similaire à ce que l’on rencontre à Cognac : ce que l’on écrit dans la presse de ce festival des arts de la rue ne correspond qu’imparfaitement à ce qu’il est en réalité. Pour le dire autrement, il n’y a pas d’identité de contenu entre l’ensemble du festival – qu’on pourrait comparer au fût fraichement rempli – et ce que l’on vous en rapporte avec nos mots – qu’on pourrait comparer au même fût, mais plusieurs semaines après, c’est-à-dire diminué, en raison de l’évaporation qu’on vient d’évoquer. C’est pourquoi il est nécessaire de recourir à la photographie. Cette photographie qui permet de saisir un peu de cette part des anges qui, sinon, serait perdue à jamais. 

Avec ce qui suit, votre serviteur d’Info-Chalon.com a souhaité vous faire partager les « substances volatiles » qu’il a tenté de saisir au vol, durant tout le festival, au fur et à mesure de ses pérégrinations.

S.P.A.B