Politique de droite

Sébastien Martin sème les jalons d'une droite "modérée et ouverte" en Saône et Loire

Sébastien Martin sème les jalons d'une droite "modérée et ouverte" en Saône et Loire

C'est en qualité de Président de l'association Territoire et perspectives que Sébastien Martin réunissait une partie de ses adhérents, pour l'association qui aujourd'hui près de 200 adhérents dans le département. L'occasion pour le Président du Grand Chalon de poser les jalons "d'une politique au service d'un territoire". Les explications d'info-chalon.com

En présence d'un parterre d'élus de l'agglomération chalonnaise, d'un certain nombre d'élus et adjoints chalonnais ou encore d'André Accary, Président du conseil départemental de Saône et Loire, Sébastien Martin, a fixé une ligne politique "au service d'un territoire et de ses habitants". 

L'opportunité pour le Président de l'association "Territoires et Perspectives" qui totalise à ce jour près de 200 adhérents de planter les jalons d'une autre manière de faire de la politique, loin des polémiques politiciennes qui ne font qu'éloigner l'électeur de l'isoloir. Une annonce alors que le créneau de la droite forte est incarnée dans le département par son Président en personne, à savoir Gilles Platret, maire de Chalon sur Saône et surtout porte-parole de Laurent Wauquiez. 

"La politique n'est pas morte dans ce pays, et votre présence en nombre le démontre" a d'ailleurs lancé Vincent Bergeret, maire de Châtenoy le Royal et délégué LR de la 5e circonscription de Saône et Loire. Un message corroboré peu de temps après par André Accary, venu apporter son soutien à l'association Territoire et perspectives.

"Retrait pour bien appréhender les choses sans juger personne"

"La victoire de Wauquiez est incontestable" a lancé en guise de préambule Sébastien Martin."Il est trop tard pour en discuter, il faut respecter le résultat et les électeurs. On peut s'interroger sur la ligne portée mais là c'est autre chise. Je respecte le choix, là-dessus il n'y a pas de contestation possible" avant d'évoquer "ces grandes personnalités de la grande famille Gaulliste, des personnalités charismatiques qui ont toujours considéré qu'il fallait aller voir plus loin que son propre camp. Aujourd'hui, je ne me retrouve pas dedans, et je ne veux pas être otage ni manipulé. Je laisse ça à d'autres même si il n'est pas question de dire du mal pour autant. La France est un modèle d'universalité, il faut des idées mais aussi des frontières claires sinon on légitime les idées de l'extrême droite, je suis pour une droite modérée et ouverte". 

Un message clair et net avec celles et ceux qui au sein du parti LR lorgnent régulièrement sur l'électrorat frontiste, dissipant les lignes de front entre les deux partis politiques. 

L'importance des élus locaux

Sébastien Martin a martelé le message "d'une assemblée nationale déracinée", "hors sol", "ne connaissant rien au fonctionnement des collectivités", "l'idéal est celui de l'intercommunalité car c'est de la vraie politique, celle ou tout le monde se met autour d'une table pour tirer vers le haut et faire avancer un territoire. On en fait la démonstration tous les jours au Grand Chalon sans regarder l'étiquette politique des uns et des autres". 

"Je ne crois pas en la mort du FN"

"Il nous faut changer la manière d'appréhender les choses, les extrêmes se nourrissent de notre incapacité à répondre avec le sens des responsabilités. Mettez-vous au boulot et arrêtez cette guéguerre de partis, c'est ça le message de nos administrés ! Il nous faut de l'humilité sur notre action et incarner des valeurs de générosité, un système équilibré de redistribution, une ouverture d'esprit et reconnaître que nous n'avons jamais 100 % raison" sans oublier d'évoquer" l'importance d'un sens des responsabilités, si il y a faute, il faute sanction".

Sur l'idéal européen... 

Là encore, Sébastien Martin s'est voulu amer sur la manière dont l'Europe apparaît trop régulièrement sur le devant de la scène politique nationale, "je crois en l'idéal européen, c'est à croire que dès lors que quelque chose va mal, c'est la faute à l'Europe, mais c'est à se demander comment font les autres pays européens" avant de s'attaquer aux fake-news qui pullulent sur l'Europe et ses directives. 

 

Laurent Guillaumé