Opinion

Crise sanitaire - Les étudiants paramédicaux ne doivent pas être la variable humaine d’ajustement dans les établissements de santé

Les instituts de formation en soins infirmiers de la Bourgogne Franche Comté représentés par les présidents de région du CEFIEC* (Christine Meyer, Arnaud Barras et Xavier Vautrin) se félicitent de la position tenue par le CEFIEC National, la FNESI* et l’ANDeP* s’agissant de la mobilisation des étudiants dans les établissements de santé

La Bourgogne Franche Comté devrait connaitre un pic épidémique mi-novembre avec 2300 personnes hospitalisées pour des formes graves de la Covid 19 (source APM).

Les représentants du CEFIEC régional rappellent que les instituts et les étudiants en soins infirmiers ont déjà été fortement engagés et mobilisés lors de la première vague pour venir en soutien aux personnels soignants et le resteront.

En outre, ils continueront lors de cette deuxième vague d’apporter leur soutien aux établissements de la région mais dans le respect d’un cadrage national émanant du ministère des solidarités et de la santé. Seul un cadrage national permettra aux étudiants la poursuite de leur formation et ainsi de leur diplomation. Les directives prises par les ARS sur le territoire sont différentes selon les régions. De fait elles ne garantissent pas l’équité d’accès aux diplômes pour les étudiants.

Il s’agit de ne pas pénaliser l’offre de soins de demain en ne permettant pas la diplomation des étudiants. En juillet prochain, les établissements de santé auront nécessairement besoin des infirmières et infirmiers issus de la promotion actuelle.