Saint-Rémy

Une San-Rémoise écrit au Ministre de la Santé à propos de la rupture de vaccins anti-grippe

Inquiète de ne pas trouver de vaccins anti-grippe dans sa pharmacie habituelle, Jocelyne Monneret, une San-Rémoise de 79 ans, a décidé d'écrire une lettre manuscrite au Ministre de la Santé, Olivier Véran, pour l'alerter sur cette rupture de stock qui touche même les publics prioritaires. Plus de détails avec Info Chalon.

Bien que la campagne vaccinale a débuté le 13 octobre, cette année, Jocelyne Monneret, une San-Rémoise de 79 ans, ne trouve pas de vaccin anti-grippe dans sa pharmacie habituelle.


Il y a rupture de stock.


Elle a beau chercher ailleurs, même constat : de nombreuses pharmacies du Chalonnais sont tombées en rupture de stock, et ce dès les premiers jours.


Il est question de tensions d’approvisionnement en vaccin, le cadencement des livraisons par les laboratoires fournisseurs ne pouvait pas prendre compte cette dynamique particulière.


Pire, malgré leur bon de prise en charge de l'Assurance Maladie, même les personnes vulnérables et qui font pourtant partie de la liste des personnes prioritaires, ne parviennent pas à en trouver.


Parmi les personnes prioritaires, figurent notamment, font partie de la liste des personnes prioritaires, les personnes âgées de 65 ans et plus, celles souffrant de pathologies ou présentant une forte obésité, les femmes enceintes et les professionnels séjournant dans un établissement de soins.


Beaucoup plus rapide que les années précédentes, la campagne se déroule dans un contexte sanitaire complexe liée à la co-circulation du coronavirus.


Constamment sollicitées à ce propos, les officines comptent encore sur le stock de l'État, à savoir plus de 2 millions de doses supplémentaires fournies par le gouvernement, qui devraient être distribuées d'ici la fin de l’année.


Trop long pour Jocelyne.


Devant cette situation, notre septuagénaire a décidé d'écrire une lettre manuscrite «écrite à titre collectif» au Ministre de la Santé, Olivier Véran, face à cette pénurie «alors que le gouvernement avait annoncé avoir pris les devants».


Voici sa lettre :

 

 

 

Karim Bouakline-Venegas Al Gharnati