Côte chalonnnaise

Eurêka ! Le courant est passé entre Michel Costa et ses lampes très expressives...

Eurêka ! Le courant est passé entre Michel Costa et ses lampes très expressives...

D’aucuns enfilent des perles. Ce n’est manifestement pas le cas du Rullyotin Michel Costa dont le cortex cérébral est en constante (r)évolution, ce à des fins de création. Si le cerveau propose, les mains disposent, et le fruit de ses intenses cogitations débouche sur la naissance de lampes à la singularité éprouvée. Des modèles uniques beaucoup dus à la récupération, qui personnalisent ainsi les fulgurances inventives.

La situation négative a explosé en plein vol, au profit d’une autre nettement plus gratifiante

Quitte à parodier, parodions gaiement : « Il vint et la lumière fut ». Pas très original convenons-en, mais tellement représentatif d’une réalité éclatant au grand jour. Pour s’introduire dans la grande aventure de l’inconnu faut-il, sans que ce soit une condition sine qua non, ne pas avoir l’âge de ses artères ! A quarante-huit printemps le faiseur de vie a pourtant écarté de son existence quarante-cinq longues années durant toutes velléités offensives en la matière. Ce n’était bonnement pas le moment. Certes, « L’illuminé illuminateur » (autodéfinition) a de tous temps –c’est dans ses gènes- collecté différentes fournitures çà et là pour leur éviter une fin parfois bien peu glorieuse, tout en étant, selon ses propres termes, un « bricolo ». L’homme tient cette propension anti-gaspi de son papa, comme quoi «Les chiens ne font pas des chats »… »Mon père s’est toujours débrouillé pour faire du beau avec pas grand-chose, des bricoles qui avaient leur place dans le jardin principalement. » De là à enfanter des réalisations hétéroclites construites de bric et de broc, il n’y avait qu’un pas…Le déclic en faveur de cette forme artistique a eu lieu en réalité il y a trois ans. Puisque Michel ne trouvait pas chaussure à son pied, en l’occurrence un luminaire pour ses propres besoins, le concours de circonstances a dès lors enclenché le mouvement, tant dans son for intérieur que dans son pouvoir manuel. Une ère nouvelle décidait de pointer le bout de son nez, grâce également à la fée électricité à l’incandescence rayonnante…Son immuable devise : Créer – Imaginer Détourner– Illuminer.

 

Primo : ravoir, secundo : en avant la musique !

« Je récupère beaucoup sur les brocantes ou dans les petits magasins, et quelquefois on me donne des trucs, même si je suis obligé d’acheter des fournitures », confie l’autoentrepreneur heureux comme un pape, lequel n’a de cesse de cajoler sa micro-entreprise à grand renfort de considération élevée au bon grain de chez nous. Grosso modo chaque production –toutes bénéficient d’un sobriquet : « Wonderman », » Miss tutu », etc.- lui coûte entre une demi et une journée de labeur, et son ingéniosité mise généreusement  à la solde des éléments métalliques, accessoirement en bois, accouche à peu près de deux constructions hebdomadaires. Même si l’emprise relève de l’addiction au moyen d’un engagement passionnel, ce n’est pas pour autant que Michel Costa, l’esprit sans cesse en ébullition avec la fécondité en bandoulière, rêve à des prairies plus vertes. « Je ne voudrais pas en faire mon métier principal. Je fonctionne au coup de cœur, c’est pourquoi  cela ne m’intéresse pas de reproduire dix fois la même chose. A chaque fois c’est un challenge», avoue-t-il, reconnaissant un véritable attachement à ses productions, parmi lesquelles nombre d’êtres à qui il ne manque plus que la parole. L’esthétisme, bien entendu, mais pas seulement. Son postulat s’arcboute sur une rationalité à toutes épreuves : «Je veux que ça serve, que ça ait une utilité ». A souligner que les appliques murales sont bannies de son courant de pensée. A ce jour son stock fait état de vingt-cinq pièces à écouler, dont le prix va de quarante à cent euros.

 

Pour rejoindre Michel Costa :

-06 25 60 25 66

-[email protected]

-Facebook : MCS l’illuminé illuminateur

-Instagram : lillumineilluminateur   

 

                                                                                                                           Michel Poiriault

                                                                                                                           [email protected]